Le 15 août marque la fin de la seconde guerre mondiale au Japon. Cette année est le 69e anniversaire, mais même près de longues années, cette date est toujours sujette aux tensions.
En effet, même si les relations avec les pays voisins ont évolué depuis la fin du conflit, ces dernières restent encore tendues. Au cœur de ces tensions, on retrouve des problèmes territoriaux et historiques.
On peut par exemple citer les Senkaku avec la Chine et les Territoires du Nord avec la Russie ou bien la question des « femmes de réconfort » et des excuses du Japon.
Mais en ce jour particulier, les tensions se cristallisent autour du sanctuaire Yasukuni. Celui-ci accueille les âmes des soldats morts pour l’empereur et plusieurs criminels de guerre y sont honorés. Chaque visite d’un membre du gouvernement est très mal vue par la Chine et la Corée du Sud, par exemple la visite du Premier ministre Shinzo Abe le 26 décembre dernier.
Abe ne s’y est pas rendu aujourd’hui afin de conserver l’espoir d’une rencontre avec le président chinois Xi Jinping. Pékin avait, en effet, signalé son opposition à une visite du Premier ministre à « l’outil spirituel et symbolique » du militarisme japonais.
Cependant, deux ministres, Keiji Furuya, président de la Commission de la sécurité publique et Yoshitaka Shindo, ministre des affaires intérieures, ainsi que plusieurs parlementaires sont allés se recueillir au sanctuaire provoquant la colère de Pékin et de Séoul.
Je trouve ambiguë d’utiliser le nom de territoire du Nord à la place du nom international d’archipels des Kouriles qui se retrouve aussi dans le nom russe des îles et qui rappelle que le nom de cet archipel est aïnou.
Les Kouriles représentent l’archipel complet qui s’étend d’Hokkaidô à la péninsule du Kamtchatka. Or le Japon ne réclame que 4 de ces îles qu’il nomme lui même Territoires du Nord (北方領土). Et pour faire honneur au peuple Aïnou et sa langue (qui malheureusement disparait progressivement), voilà les noms de ces îles : Kunashir, Itouroup, Shikotan et les îles Habomai.
Tous les ans, il est à craindre, ça sera la même chose. Recueillements à Yasukuni et indignation. Les supposés-criminels de guerre qui y reposent…….je n’ai pas étudié en détail. S’ils ont affamé des prisonniers dans des camps afin de nourrir leurs propres soldats, est-ce un crime de guerre ? Les massacres de Nankin, parce que les soldats chinois s’étaient « défroqués » et qu’ils s’étaient confondus dans la foule, idem ?
Quand on les honore à Yasukuni, on rend hommage à leur courage de guerriers et certainement pas à leurs exactions. Fallait-il honorer les aviateurs américains des 2 bombes ? Faut-il honorer les hordes mongoloïdes issues des steppes d’Asie centrale qui ont violé 2 millions d’ Allemandes en 1945 ?
Parce que l’Histoire est écrite par les vainqueurs, les Japonais auront toujours tort.
Cette affaire de Yasukuni, ça arrange bien tout le monde : les Coréens et les Chinois parce que ça excite les opinions publiques et qu’on se fabrique des ennemis à peu de frais. Pour les Japonais, une façon de dire : nous sommes là, nous sommes chez nous et nous faisons ce que nous voulons. Et les chancelleries de s’agiter, de s’envoyer des baudruches, de faire des moulinets.
La guerre est déjà un crime. « Crime de guerre » est une tautologie.
Quand les généraux romains du IIème siècle avant JC commettaient en Grèce des exactions contre les populations rebelles (Polybe : Histoire), le Sénat les tançait, non pas du point de vue moral, mais parce que leurs excès pouvaient nuire à la réputation de Rome. Il faut donc relativiser.
1945-2014 69 ans Il est temps de tourner la page.
Mic, avant de poster un message comme le votre il serait temps d’apprendre d’en apprendre plus sur les crimes de l’armée de l’empereur Showa.
Ce qui est dangereux avec le relativisme historique c’est que l’on met tous les crimes aux même niveau, que l’agresseur et l’agressé sont interchangeable.
Que la Chine et la Corée instrumentalisent le ressentiment et la victimisation est un fait mais que le Japon s’auto amnistie de ses crimes de guerre bien réels en est un autre.
Vous avez raison deep. Je n’ignore rien des expériences « médicales » d’une unité japonaise (dont le numéro m’échappe) en Mandchourie . J’espère n’avoir pas été mal compris.
« Parce que l’Histoire est écrite par les vainqueurs, les Japonais auront toujours tort.
Cette affaire de Yasukuni, ça arrange bien tout le monde : les Coréens et les Chinois parce que ça excite les opinions publiques et qu’on se fabrique des ennemis à peu de frais. Pour les Japonais, une façon de dire : nous sommes là, nous sommes chez nous et nous faisons ce que nous voulons. Et les chancelleries de s’agiter, de s’envoyer des baudruches, de faire des moulinets.
La guerre est déjà un crime. « Crime de guerre » est une tautologie. »
Il est rare que je sois d’accord avec vous…
Car votre analyse est d’une grande justesse.
Oui mic svp. Etudiez en détails, je vous en conjure.
Les soldats Japonais ont agit de façon particulièrement ignoble dans la plupart des territoires envahis par l’armée impériale par ordre venant du plus haut de la hiérarchie militaire qui se retrouve mélangée parmi les noms des bidasses dont l’honneur est rendu à Yasukuni.
Un peu comme les Nazis en Europe, quoi!
Mais la question n’est pas de comparer qui, des Nazis, des Tartars, des Vikings, des troupes de Napoléon, de l’Armée Rouge, des Américains ou qui sais-je encore a été plus barbare et atroce que les autres.
La question est, pourquoi on honore toujours des criminels de guerre, sciemment, en niant la réalité des faits?
Tout cela n’est que manipulation politique.
Les fameux vainqueurs américains auraient très bien pu mater les nationalistes japonais et empêcher toute activité au Yasukuni au nom d’une » désimpérialisation » qui aurait été logique dans l’esprit d’une après-guerre victorieuse. Il n’en fût rien. Au contraire. Et maintenant ça continue, pour l’intérêt des dominants au pouvoir dans chaque pays concerné.
Et on tombe tous dans le panneau du discours nationaliste qui divise les peuples pour mieux faire régner les quelques dirigeant des nations.
Attention aux sirènes qui jouent sur nos peurs et notre anxiété face au monde qui nous entoure.
Arrêtons de nous cracher dessus parce que par le passé nos aïeux se détestaient.
Arrêtons d’honorer la guerre comme si notre honneur était encore à montrer qui est plus fort que l’autre. Et surtout, arrêtons de foncer dans le mur où nous mène les manipulateurs politiques, surtout nationalistes!
C’est quoi la solution du nationalisme? Le retrait sur soi, l’arrêt de tout mouvement et échange international. Résultat: asphyxie économique et sociale, besoin de ressources et d’air: guerre et ruine.
C’est ça qu’on veut pour l’avenir de ses enfants? La guerre et la ruine permanente??
Hum… mais je m’emporte… 😛
Vous avez raison de vous emporter… 😉
Sans Nation il n’y a pas de nationalisme et sans État il n’y a pas de Nation. De tout temps il y a eu des guerres et il y en aura malheureusement toujours car une guerre est d’abord une collectivité contre une autre, il n’y a pas de guerre individuelle. La naissance des nations a fait passer les guerres de l’affrontement de clans où chacun savait ce qu’il défendait ou attaquait à celui de l’affrontement de nations, où l’on l’Etat ordonne de défendre ou d’attaquer une fiction, la nation.
Emporte-toi, emporte-toi!
En tout cas cela me fait plaisir de te lire de nouveau….
Cher Defrey,
» L’Histoire est cete conviction issue du point où les imperfections de la mémoire croisent les insuffisances de la documentation ». Julian Barnes : « Une fille, qui danse ». Mercure de France Traduction de J-Pierre Aoustin.
Pierre-Etienne, dans cet excellent article, nous balance « Yasukuni ». Comme deep dans un commentaire plus ancien nous dit que Mishima était un névropathe. Avant de condamner qui que ce soit (Tojo ou Mishima) je demande des preuves. Je demande qu’on relativise. C’est ma faute. Dans nos livres d’Histoire, les poussées barbares des Goths, Wisigoths, Ostrogoths, Vandales, Alamans, on les appelle les Invasions Barbares. En Allemagne on les appelle les Grandes Migrations.
Il n’y eut jamais chez les Japonais la volonté d’exterminer un peuple ou une race. Il n’y eut que des bavures.
Cher Mic, « je dis tu à tous les gens que j’aime bien et toi tu commences à me plaire ».
Dire que l’invasion de l’Asie par l’armée impériale nippone n’a provoqué que quelques bavures est du même ordre que de dire que les chambres à gaz nazies sont un détail de l’histoire ce qui en France te conduirait devant le juge. Ainsi tu en profites car tu sais que tu ne risque rien et que ta provocation minable ne tombera pas sous le coup de la loi pour négation des crimes commis par les soldats de l’empereur Showa.
Ils ont un coeur gros comme ça. Ils sont pleins de bons sentiments. Raisonnablement, est-ce ainsi qu’on doit aborder l’Histoire? Thomrogdev, vous si jeune, l’Economie est-elle une science ? On peut les compter sur les doigts d’une main ceux qui avaient prévu la crise des subprimes en 2008. Ils sont pourtant nombreux ceux qui ont leur rond de serviette à « C’est dans l’air » d’ Yves Calvi (France 5) pour nous expliquer ce qu’il aurait fallu faire. Après coup tout est tellement facile. L’attaque préventive de Pearl Harbour vient-elle d’un délire militaire ? Le blocus américain, destiné à asphyxier le japon, fut-il initié par une oeuvre de bienfaisance ? Le récapitulatif d’une guerre se mesure-t-il au nombre de morts respectifs ? A ce jeu de causalités, moi je peux vous emmener bien loin. Et si le Commodore Perry n’avait pas obligé les ports nippons à s’ouvrir ?
Deep, je vous en conjure, vous allez trop loin dans l’examen que vous faîtes de mes commentaires. Je réfléchis à la suite que je peux en donner.
Je ne sais si l’économie en est une, ou non.
Mais, si science elle est, alors elle n’est pas exacte, étant fondée sur des comportements aléatoires, parce qu’humains.
L’économie n’est pas une science, la sociologie, la psychologie, la politique non plus d’ailleurs.
La crise des subprimes était prévisible car les mêmes causes mènent aux mêmes conséquences ( sauf pour ceux qui croient en la pensée magique). le gouvernement américain voulant faire repartir la consommation dont la construction a demandé à la FED de baisser le taux directeur à presque zéro et a ensuite demandé aux banques de prêter de l’argent aux consommateurs leur faisant miroiter des emprunts à 0%, il s’est créé une bulle du crédit où les emprunteurs ont contracté des crédits qu’ils ne pouvaient rembourser car l’embellie économique était une illusion. Quand les banques se sont retrouvées avec des crédit insolvable, elle se sont à leur tour écroulées et comme une jeux de domino toute l’économie s’est effondré. Les plan de relances ont ensuite creusé encore plus les déficits car on ne peut combler un trou en creusant un autre trou.
En économie il y a ce qui marche et ce qui ne marche pas. Les plans de relance keynésiens n’ont jamais marché ( le New Deal n’a pas relancé les États Unis, c’est la guerre hors de son territoire et une économie de guerre qui l’a fait, bombarder le Japon et l’Europe a sauvé l’économie US et mis au pas des millions de personnes). Si la politique de relance keynésienne plait tant aux gouvernements c’est seulement parce qu’elle donne plus de pouvoir à l’Etat et donne l’impression au peuple qu’on s’occupe de lui.
Mic, si la Garonne avait voulu, lanturelu, elle allait arroser l’Espagne.
La politique keynésienne a très bien fonctionné.
Elle a permis une certaine justice sociale (cf. « Trente glorieuses »).
Actuellement (et là, je vais m’attaquer à ce qui vous tient à cœur), la théorie de Milton FRIEDMAN (concrétisée par ses « Chicago Boys ») fait très mal aux peuples…
Se faire traiter de crypto-fasciste n’est pas chose aisée. Il est des commentateurs qu’il vaut mieux lire quand ils écrivent le matin que le soir. Je viens de recevoir un mail me disant que les soldats japonais embrochaient les bébés chinois à la baïonnette. On n’a pas retrouvé de bébé chinois pouvant contredire ce témoignage. Finalement j’aimais bien l’Histoire écrite par les Grecs antiques : » Lorsque les Perses tirèrent leurs premières flêches, le ciel s’est obscurci ». Hérodote, Léonidas aux Thermopyles , citation de mémoire. Est-ce que le nombre fait foi ? A ce titre les Rwandais sont les premiers. Puis viennent des autres et encore des autres. Est-ce que UN qui est mort vaut moins que 500 000 autres ?
Ce site, que j’ai découvert par hasard, c’est SUR le Japon n’est-ce-pas, et pas CONTRE le Japon ? Roland Barthes, reviens, je t’en supplie, ils n’ont rien compris. Le Japon est le phare du monde. Même si, à 10 kms de chez moi, Toyota impose une discipline de fer à ses ouvriers. Même si Sumitomo , mon concurrent direct, déploie une politique commerciale et industrielle agressive. Je me demande : pourquoi donc sont-ils sur ce site ? Salir l’une des plus grandes civilisations qui existe au monde. Geishas, kimonos, haïkus, Mishima, le monde flottant, tout cela ne vaut-il rien pour vous ? Et les estampes qu’on ne peut voir que sous des lux réduits au musée Guimet ? Et pour vous Molière, c’est plus qu’un spectacle Kabuki ? Il est temps que nous nous resaisissions nous tous. Nous sommes une fraternité.
Cher Thom,concernant la crise de 2008, qui sont les gens de Goldman-Sachs ? Renseignez-vous. Cherchez les origines.
Mic, en quoi Bach et Kant absout l’horreur nazie? En rien sauf d’émaner d’une même origine géographique, d’un même pays. Une culture riche peut engendrer l’horreur absolue, il convient d’en admirer une face et de dénoncer l’autre sans complaisance.
Au passage, les Spartiates étaient sûrement des combattants intrépides mais Sparte était aussi une dictature cruelle et pis encore de mauvais cuisiniers.
Vouloir relativiser comme tu le fais revient à confondre l’agresseur et l’agressé où il n’y a plus de fait mais seulement des points de vue.
1) Être japoniste ne m’interdit pas de critiquer le Japon.
2) Je me suis suffisamment renseigné sur les gens de Goldman Sachs pour savoir qui elles sont et quels postes elles occupent (actuellement, elles sévissent dans les couloirs de la Commission européenne).
Des preuves certaines des exactions et des massacres de Tojo et de sa clique de généraux au pouvoir dans les années 30 et 40 se retrouvent facilement au temple de Yasukuni, tout simplement!
Plus de 2 millions de militaires japonais ont périt dans les guerres d’invasion que le gouvernement de Tojo et les gouvernements militaires précédents ont décidé de mener en Asie.
Tous ces citoyens japonais utilisés comme chair à canon partout autour du Pacifique et dont les noms se retrouvent à Yasukuni. Ce n’est qu’une pure invention peut-être?
Pas un seul Japonais n’a été envoyé au casse-pipe pour envahir les pays voisins au nom de l’Empereur et de son gentil gouvernement aux couleurs des uniformes militaires et des médailles célébrant la mort de toute une génération de jeunes sacrifiés pour être transformés en bombes humaines. Cela n’a jamais eu lieu au pays de Kittychan, n’est -ce pas?
Sans parler des centaines de milliers de civils japonais victimes des bombardements, des mensonges d’état de la propagande de guerre et de la brutalité du système fascisant organisé avec l’aide du Kenpeitai, la police politique, la Gestapo nippone gangrénant la société et semant la violence et la terreur dans la population.
Qui va oser contredire que les premières victimes du totalitarisme japonais sont les japonais eux-même?
Mishima s’est suicidé pour un idéal de mort. C’est son problème. Il n’avait pas à endoctriner les autres.
Les preuves des atrocités et de la folie meurtrière de Tojo et de ses comparses militaires se résument en deux mots:
Yasukuni jinja
Thom, la politique de relance keynésienne marche très bien, c’est sur, il n’y a qu’à voir l’état de la France aujourd’hui.
Après les trente glorieuses, les trente piteuses, et sans doute plus puisqu’on ne change pas une équipe qui perd. Ce sera sûrement la faute des méchants ultraneoliberauxcapitalistesapatrides qui font rien que d’embêter les gentils collectivoetatistes redistributeurs de bisoucalins mielleux et surtaxés. Le peuple adore les bouc émissaires et il est si facile et gratifiant de lui en trouver un à sacrifier quand le pain se fait rare.
La justice sociales appliqué au fonctionnement de la classe d’une école donné ceci.
Leçon d’économie (Dr. Adrian Rogers
Un professeur d’économie dans un lycée annonce fièrement qu’il n’a jamais vu un seul de ses élèves échouer mais par contre, une année, c’est la classe entière qui a connu l’échec.
Cette classe était entièrement convaincue que le socialisme est une idéologie qui fonctionne et que personne n’y est ni pauvre ni riche, un système égalitaire parfait.
Le professeur dit alors: »OK donc, nous allons mener une expérience du socialisme dans cette classe. A chaque contrôle, on fera la moyenne de toutes les notes et chacun recevra cette note. Ainsi personne ne ratera son contrôle et personne ne caracolera avec de très bonnes notes.
Après le 1°contrôle, on fit la moyenne de la classe et tout le monde obtint un 13/20. Les élèves qui avaient travaillé dur n’étaient pas très heureux au contraire de ceux qui n’avaient rien fait et qui eux étaient ravis.
A l’approche du 2° contrôle, les élèves qui avaient peu travaillé en firent encore moins tandis que ceux qui s’étaient donné de la peine pour le 1° test décidèrent de lever le pied et de moins réviser. La moyenne de ce contrôle fut de 9/20! Personne n’était satisfait.
Quand arriva le 3° contrôle, la moyenne tomba à 5/20. Les notes ne remontèrent jamais alors que fusaient remarques acerbes, accusations et noms d’oiseaux dans une atmosphère épouvantable, où plus personne ne voulait faire quoi que ce soit si cela devait être au bénéfice de quelqu’un d’autre.
A leur grande surprise, tous ratèrent leur examen final. Le professeur leur expliqua alors que le socialisme finit toujours mal car quand la récompense est importante, l’effort pour l’obtenir est tout aussi important tandis que si on confisque les récompenses, plus personne ne cherche ni n’essaie de réussir.
Les choses sont aussi simples que ça.
Petit extrait de discours qui résume parfaitement les choses :
« Vous ne pouvez pas apporter la prospérité au pauvre en la retirant au riche.
Tout ce qu’un individu reçoit sans rien faire pour l’obtenir, un autre individu a dû travailler pour le produire sans en tirer profit.
Tout pouvoir ne peut distribuer aux uns que ce qu’il a préalablement confisqué à d’autres.
Quand la moitié d’un peuple croit qu’il ne sert à rien de faire des efforts car l’autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu’il ne sert à rien d’en faire car ils bénéficieront à d’autres, cela, mes amis, s’appelle le déclin et la fin d’une nation.
On n’accroît pas les biens en les divisant. »
Dr.Adrian Rogers
A propos du Chili, pendant 20 c’était une dictature militaire, le libéralisme sans la liberté individuelle c’est comme Tintin sans Milou, le Pas de la Case sans Ricard. Par contre le système des retraites par capitalisation mis en place par un Chicago Boy marche très bien.
SLV arrête de faire comme si tu n’avais rien compris. Tu sais très qu’entre le socialisme symbolisé par ton prof et ses éléves et le capitalisme ultra-libéral, il y a des voies que personne ne veut (ou ne peux) explorer.
Moi qui suis très gauche je n’ai rien contre des différences de revenus si elles sont individuellement méritées. Mais quand on voit les écarts qui s’accroissent dramatiquement entre les plus riches et les plus pauvres, on ne peut que se révolter.
« Moi qui suis très gauche », je voulais dire « très à gauche » bien sûr!
Quoique…
N’oubliez pas non plus que l’histoire est écritre par les vainqueurs pour les vaincus 😉
A qui doit-on les trente piteuses?
Au sieur FRIEDMAN (et, par extension, à toute sa clique, dont REAGAN et THATCHER).
Le socialisme que vous exposez ici est soviétique, totalement différent du français.
Mais je ne vous en veux pas, très cher deepslv.
Le système de capitalisation marche très bien?
Oh, oui alors!, tellement bien que des millions d’États-uniennes et d’États-uniens se sont retrouvé-e-s ruiné-e-s, à cause du surendettement et de l’éclatement des bulles spéculatives (ces dernières ayant profité aux retraité-e-s, quelques temps…).
Vous êtes embourbé dans le libéralisme le plus obtus.
Moi, a contrario, je cherche à dépasser la simple opposition libéralisme/marxisme.
Là est la véritable liberté.
Très respectueusement,
Un poète français.
ou peut être tout simplement que ces deux systèmes libéralisme/marxisme sont désuets ne corespondant pas (plus) a notre époque et il serait temps d’en voir un nouveau non ?
Effectivement, Jonasan, ces deux systèmes sont désuets.
Un nouveau est à chercher du côté de l’écologisme, de l’alter-mondialisme […].
Cela aboutira à une nouvelle forme d’économie, de nouvelles relations internationales et, sur le plan industriel, à une troisième révolution (cf. http://www.thomasrogerdevismes.fr/2014/07/vers-une-troisieme-revolution-industrielle.html ; article de mon blog monnayable, non monétisé).
Jonasan nous dit » Y a du boulot quand on voit les parents ». Il na pas entièrement tort. Et puis les grands-parents et ainsi de suite. Les premiers industriels chimistes et sidérurgistes du Nord de la France, d’où je suis, ont laissé partir dans l ‘Escaut et les nappes phréatiques les scories de leurs productions. Ces nappes et ce fleuve n’étaient pas à eux. A l’époque personne n’a rien dit. Maintenant je pense qu’il est trop tard. Les Européens de maintenant ne sont pas assez exaltés pour défendre leur cause. Je ne dis pas qu’il faudrait des morts quoique… Moi j’ai vu des Américains s’enchaîner à des séquoïas, qu’un Texan nouvellement acquéreur du terrain voulait abattre, parce qu’ils lui gâchaient la vue. Les hélicos et les hommes de main du propriétaire harcelaient ces Deep-Ecologists qui voulaient sauver ces arbres millénaires. Prêts à mourir pour un arbre, vous vous rendez compte ? Parlez-moi d’une belle mort au champ d’honneur, balle en pleine tête, photo Capa. Ou alors d’un homme qui se jette dans une rivière glacée pour sauver son chien en difficulté. Money, Money. L’homme, maquignon de la nature. Et aussi de l’homme dans la foulée.. Mourir pour des arbres. Ca me rassure en quelque sorte. Il n’y a que des hommes pour faire ça. Aucune bête au monde…. les pauvres. Poussez-vous les bêtes ! Nous voici les hommes ! Avec notre intelligence. Et y=ax + b. Donc je suis intelligent. Et j’ai le droit de tout.
Pour les générations antérieur nous pouvons leurs trouver l’excuse qu’a l’époque ils ne savaient pas tout ça puis même ils ne vivaient dans la surconsommation en tout comme a notre époque.
Ce qui est grave c’est maintenant de le savoir et ne rien y faire
Oui cela par exemple.
Après avec cette solution le système capitaliste a beaucoup (tout) a perde alors ils risquent pas de laisser faire facilement mais la solution peut venir avec l’éducation des futures générations.
Mais y a du boulot quand on voit les parents ^^
Ha les futures générations meilleures que celles d’hier! N’oubliez pas Jonasan et mic que les les nouvelles générations d’hier sont les vielles d’aujourd’hui. Ce qui est à craindre plutôt c’est que le confort de votre bien pensance, de votre relativisme et de votre consensus de guimauve vous fasse renoncer au bien le plus précieux qui soit, la liberté.
« Ha les futures générations meilleures que celles d’hier! »
Pas meilleur non mais ils (on) le peuvent c’est ça le progrès !
Ou voit tu » confort de votre bien-pensance, de votre relativisme et de votre consensus de guimauve » dans notre discours ?
Juste une pensé autre et c’est ça la liberté aussi non ?
Jonasan, tu à écris:
« N’oubliez pas non plus que l’histoire est écrite par les vainqueurs pour les vaincus. »
Arrête avec cette rengaine stp!!
Le problème n’est pas de savoir qui ont été les méchants et qui ont été les gentils.
Le problème est de savoir si toi, l’amoureux du Japon, tu aurais aimé y vivre à l’époque où les militaires et la police politique mataient, brisaient, violentaient tous ceux qui voulaient une autre alternative à leur vision militariste unique de la société, et tout simplement tous ceux qui avaient une opinion différente de la leur. C’est à dire beaucoup de monde, car c’était eux qui décidaient ce qu’ils voulaient faire des gens: Suspicions, dénonciations, abus et atrocités etc… Une ambiance ignoble loin de l’ambiance « kawaï » ou « cérémonie du thé ».
C’est cela la réalité d’une période de guerre. Qu’importe qui gagne ou qui perd. Les citoyens en paient le prix, car qui dit guerre dit violences sociales, violence de la société.
Si tu aimes le Japon, Jonasan, tu devrais détester son passé sombre. Si tu aimes les Japonais, tu devrais haïr la dictature militaire au pouvoir qui a plonger tous les Japonais dans le chaos de la sino-japonaise et de la guerre du Pacifique. Tu devrais arrêter de toujours asséner cette vieille excuse des vilains vainqueurs qui enfoncent les pauvres Japonais dans une vérité mensongère.
Tu devrais passer au dessus de tout ça et accepter que, comme tous les pays impérialistes, tel la France, la Chine, la Russie ou les USA, le Japon a eu sa part sombre et inavouable dans son histoire qu’il doit assumer pleinement, comme devraient le faire la France, la Chine, la Russie ou les USA. Tu devrais critiquer le Japon comme on peut critiquer la France, la Chine, la Russie ou les USA.
Le fait d’aimer le Japon et les Japonais ne t’empêche pas d’avoir un esprit critique envers lui et envers eux.
Au contraire!
Je me permets d’écrire tout ça car je connais un peu tes opinions Jonasan après avoir lu quelques uns de tes coms ici ou ailleurs. Et je me dis « mince! Jonasan aime vraiment le Japon. Il ne faut surtout pas qu’il tombe dans le panneau du nationalisme, ce virus qui fait détester ceux qui ont une opinion critique envers le pays aimé… »
A part ça, comme tu dis, une pensée autre, c’est ça la liberté aussi. 🙂
Première ligne, premières fautes!!!
Désolé pour la suite, je laisse tomber la correction 😛
Aimer le Japon , c’est l’aimer aussi dans la douleur. Aimer le Japon, c’est regarder sans détourner les yeux, l’entaille oblique que s’est faite Mishima en Novembre 1970. Les commentateurs trop fragiles peuvent toujours se replier sur la collection Harlequin. Le patriotisme est un mariage d’amour. On accepte le conjoint avec ses bons et ses mauvais côtés. J’estime patriote et donc appartenir à sa patrie un individu qui se raidit à toute injure visant son pays et sa nation : c’est-à-dire la cohésion d’une masse de gens capables de se réunir spontanément pour la défense de tout ce que le mot « Japon » représente.
On commence comme ça et on finit nationaliste esclave volontaire.
Il n’y a aucune injure à critiquer le pays qu’on aime. C’est quand on aime qu’on reproche…
Quand on n’aime pas, on s’en fout et on oublie. Les reproches sont toujours donner vers l’être aimé.
C’est une preuve d’amour. ^^
Et c’est aussi une douleur!
Ainsi, aimer le Japon, c’est l’aimer aussi dans la douleur, effectivement, en lui reprochant de ne pas assumer les erreurs de son passé.
Pourquoi, par patriotisme, faudrait-il forcément adhérer au totalitarisme et au va-t-en-guerre désastreux, et forcément encourager la violence et la terreur?
Pourquoi, par patriotisme, ne pas combattre l’absolutisme et la pensée unique dans son pays?
Ce n’est pas incompatible, heureusement, contrairement à ce que pensent ceux qui traitent de traîtres les vrais amoureux de leur nation qui résistent et luttent contre le pouvoir dictatorial qui dirige leur pays autoritairement…
Il n’y a pas plus grande preuve de patriotisme que de combattre le pouvoir qui commet des atrocités au nom de sa patrie, ou bien d’enseigner et de dénoncer les côtés sombres et honteux du passé (ou du présent!) de son propre pays.
C’est une grande preuve d’amour que le patriotisme.
C’est à l’opposé de la haine qu’engendre le nationalisme.
Beaucoup confondent les deux mots alors qu’ils sont contradictoires…
L’important est de choisir son genre d’esclavage en toute liberté. Pour l’instant c’est calme plat en France comme au Japon. Mais surviennent des menaces extérieures, une guerre, alors on aura bien besoin de ceux qui ne tripotent pas leur portable pendant qu’on joue la Marseillaise. Pourra-t-on compter, quand sonnera le tocsin, sur tous ces réformés du service militaire, ces sociologues à queue de cheval ?
Comme disait un autre , ce qui est vrai dans certaines circonstances , en un lieu et à une époque et que j ‘ai fait je ne le referais pas forcément . Rien n ‘est rigide ; Ainsi moi simplette et française , je disais tjrs que si le pays était envahi je me taillerais , je ne me battrais pas pour un bout de terre , disais je . Cependant bcp de chances pour que sous l ‘occupation, j ‘aurais été résistante ; C ‘est à dire qu ‘il faut savoir ce qu ‘on entend par » PATRIE » . je disais quelque part, ou plus haut , que LA REPUBLIQUE n ‘était pas née . Quant au CITOYEN alors c’est quoi ? On bafouille et puis mic , moi le suicide de Mishima , je n ‘aime pas .
je devrais choisir sur le tas mais l ‘esclavage ne me tente pas et pourtant nous le sommes tous, deepsl ! C ‘est à mon avis la question de citoyenneté qu ‘il faudrait creuser loin des idées toutes faites ramassées de tous côtés . Mais je suis simplette et française .
Les nationalistes utilisent le mot « patrie » à des fins de haine envers tout ce qui n’est pas du pays, mais ils se moquent bien des conséquences désastreuses pour leur pays (à tout point de vue, économique, social, politique) de leurs agissements puérils ou déraisonnés. Ainsi ils trompent leur concitoyens et mène la patrie à sa perte!
Ne suivez jamais les nationalistes, surtout ceux qui se disent patriotes!