Dans la revue de presse de ce mercredi 27 janvier, nous aborderons : 973 nouveaux cas positifs de coronavirus, près de 20 000 congélateurs prévus pour stocker les vaccins, et l’inculpation de deux médecins pour la mort d’un enfant.
Tôkyô enregistre 973 nouvelles infections au coronavirus
Tôkyô enregistre, à nouveau, un mauvais résultat pour les infections au coronavirus ce mardi 27 janvier. En effet, 973 cas ont été recensés en cette seule journée, a déclaré le gouvernement. Les nouvelles infections surviennent après que Tôkyô ait enregistré 1026 infectés le 26 janvier dernier. La capitale japonaise reste prisonnière d’une troisième vague, après des poussées antérieures en avril et en août de l’année dernière. Au cours de la première semaine de janvier, il y avait une moyenne de 1 230 cas par jour, puis de 1 611 pour la seconde. De nouveaux records surviennent sans cesse, selon le gouvernement. Ce dernier signale plus de 96 000 cas au total depuis le début 2021, et le nombre de décès est en hausse constante. De plus, près de 2 847 patients sont hospitalisés à Tôkyô, et 148 personnes sont dans un état critique.
Le Japon va sécuriser 20 000 congélateurs pour les vaccins contre la Covid-19
Le Japon prévoit de sécuriser environ 20 000 congélateurs pour le stockage des vaccins contre le coronavirus, alors que le pays intensifie les préparatifs de leur livraison. Le gouvernement les distribuera aux établissements médicaux du pays, et les vaccinations devraient commencer fin février, en débutant par le personnel médical. Avec une population d’environ 126 millions d’habitants, le Japon s’apprête à obtenir 310 millions de doses des vaccins de Pfizer, Moderna et AstraZeneca Plc, suffisamment pour 157 millions de personnes. Le gouvernement prévoit de distribuer 1 500 congélateurs pour le vaccin Pfizer aux centres de vaccination désignés d’ici la fin février, 3 300 unités d’ici la fin mars et le reste d’ici la fin juin.
2 médecins de Tôkyô inculpés pour la mort d’un enfant
Deux médecins ont été inculpés pour négligence ayant entraîné la mort de Kosuke, un garçon de 2 ans, dans un hôpital de Tôkyô le 18 février 2014, en raison d’une utilisation excessive de sédatif. Ils ont été accusés d’avoir administré une dose excessive de propofol après que Kosuke ait subi une opération du cou. La dose administrée était deux fois supérieure à celle qu’aurait pu bénéficier un adulte, et ce en moins de 72 heures. « Je ne pense pas que les médecins, y compris les deux inculpés, et l’hôpital font face à la mort de mon fils », a déclaré la mère de Kosuke.