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Après la dernière conférence de presse à Paris, et le voyage de la capitale française à Tokyo, Marie Delattre a pris ses quartiers à Komatsu pour entamer la dernière phase de sa préparation.
Christophe Rouffet, le directeur technique national, a expliqué le choix de cette destination : « C’est pour préparer au mieux le décalage horaire que nous nous sommes installé à deux heures d’avion de Pékin. Nous arriverons dans la capitale chinoise le 15 août.
» Marie Delattre n’a guère été surprise par les conditions puisqu’elle a participé aux pré-olympiques l’année dernière en Asie. Pour son premier week-end au Japon, Marie a pensé surtout à récupérer dans son magnifique hôtel, « qui fait penser à un hôtel Disney », précise Grégory Demory, le directeur technique immercurien, qui suit Marie dans sa course olympique.
Avant de quitter la France, Marie avait réalisé un dernier gros test physique à Marquion. Lors d’un entraînement spécifique, où l’on coupe le 500 m, la distance olympique, en trois phases (200 m, 100 m, 200 m), l’Immercurienne avait réussi 1’47 », soit un temps de portée mondiale. « Marie monte en puissance. Et comme Anne-Laure, son équipière, est sur la même longueur d’onde, cela promet », lâche Grégory Demory. Les deux Françaises ont entamé depuis hier la dernière ligne droite de leur préparation, notamment le travail sur le départ où elles perdent souvent un peu plus d’une seconde sur les autres concurrentes. Elles doivent aussi apprendre à gérer la chaleur et bénéficient pour cela de « cryovest », des gilets assez légers dans lesquels elles placent des poches réfrigérées. •
C. H.
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