Une fausse alerte aux missiles a été émise auprès d’une vingtaine de municipalités japonaises, la troisième cette année après la mise en place d’un nouveau système national d’alerte, ont annoncé jeudi des sources officielles.
Les employés de municipalités de la préfecture d’Aichi (centre) ont reçu mercredi une alerte sur leurs écrans d’ordinateurs et par haut-parleurs, prévenant: «Information d’une attaque au missile balistique. Cette zone est la cible de l’attaque».
La fausse alerte a été émise lorsqu’un employé municipal a oublié de mettre un interrupteur en position «off», a déclaré Masashi Aoyama, un responsable local. Un nouveau message rassurant a été émis quelques minutes après et «il n’y a pas eu de panique», a-t-il assuré.
Le signal avait été envoyé via J-ALERT, un système destiné à émettre des alertes à travers tout le Japon en cas d’attaque ennemie ou de catastrophe naturelle.
Les autorités japonaises ont lancé ce système en 2007, sur fond d’inquiétude face à la Corée du Nord voisine, qui avait tiré un missile au-dessus de l’archipel en 1998 et a procédé au test d’une bombe atomique en 2006.
Il s’agit du troisième dysfonctionnement de ce genre cette année, après deux fausses alertes dans d’autres préfectures, selon un responsable de l’Agence nationale des désastres qui gère le système J-ALERT.
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