Le Japon célébrait lundi en héros le Kényan Samuel Wanjiru, son athlète d’adoption sacré champion olympique du marathon, à défaut de podium de ses propres représentants.

La victoire de Wanjiru, qui vit depuis l’âge de 15 ans dans l’archipel, où de nombreux étudiants africains ayant un haut niveau en athlétisme sont recrutés par les lycées privés, a apporté un peu de consolation aux Japonais, grands amateurs de la course d’endurance.

«Wanjiru qui a grandi au Japon remporte l’or», titrait en Une le Sankei Shimbun, l’un des grands journaux du pays.

«Wanjiru obtient l’or avec l’esprit japonais de +la maîtrise de la patience+», soulignait Nikkan Sports, qui consacrait une double page à cet exploit.

«Je suis extrêment content qu’il ait dominé les autres et remporté la course», a déclaré Takao Watanabe, qui fut son entraîneur au temps où il était lycéen à Sendai. «Je savais qu’il gagnerait parce qu’il est resté patient et a maintenu le contrôle de son endurance».

Le marathonien, qui parle parfaitement japonais, a confié aux reporters après la course qu’il avait fait appel au précepte de patience et endurance qu’on lui a inculqué au Japon.

Wanjiru, 21 ans, est aujourd’hui employé par une filiale de Toyota Motor Corp., qui comme la plupart des grandes entreprises offres un travail aux athlètes olympiques.

Agence France-Presse cyberpresse.ca

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