Une équipe de scientifiques japonais veut trouver les secrets de la résistance sismique du Parthénon d’Athènes, célèbre temple antique toujours debout depuis 2.500 ans en dépit de nombreux séismes, a indiqué une responsable du monument.

La résistance face aux tremblements de terre de l’édifice de marbre sur le rocher de l’Acropole, indique que les « anciens Grecs avaient une très bonne connaissance de la réaction des bâtiments aux séismes et maîtrisaient les qualités de construction », a rapporté de l’AFP Maria Ioannidou, responsable de la conservation du site.

Venant d’un des pays les plus sismiques au monde, au même titre que la Grèce, l’équipe d’experts japonais, dirigée par Toshikazu Hanazato, professeur à l’université de Mie et ingénieur spécialiste en reconstruction post-sismique, est attendue à Athènes en septembre.

Une délégation d’experts grecs se rendra au Japon deux mois plus tard.

« La plupart des temples de l’époque classique » affichent la même solidité que le Parthénon, a relevé Mme Ioannidou.

Le temple grec a subi de nombreux dommages depuis sa construction, au Vème siècle avant l’ère chrétienne, mais la plupart sont d’origine humaine, comme son bombardement, au XVIIème siècle, lors du siège d’Athènes par Venise.

Dressé sur un rocher, sur des fondations s’enfonçant sur 12 m, il a notamment absorbé, sans dégâts importants, le dernier grand séisme ayant secoué Athènes en 1999, tuant 143 personnes.

La Grèce est le pays européen où l’activité sismique est la plus forte, avec la moitié des tremblements de terre recensés sur le continent.

L’Acropole, qui regroupe les temples du Parthénon, d’Athéna Niké, d’Erechthéion et les Propylées, a acquis sa physionomie actuelle au Vème siècle avant JC, l’âge d’or de la démocratie athénienne, sous l’impulsion du grand dirigeant Périclès.

AFP

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