Le premier ministre japonais Naoto Kan fait face à des pressions croissantes au lendemain de la démission de M. Matsumoto, son ministre de la Reconstruction.
Mardi, Ryu Matsumoto a renoncé à ses fonctions après avoir été critiqué pour des remarques jugées offensantes à l’égard des gouverneurs des préfectures frappées par le séisme et le tsunami du 11 mars.
Naoto Kan a réaffirmé son intention d’affermir la cohésion de son Cabinet et d’améliorer sa gestion des mesures de reconstruction.
Ce mercredi devant la commission budgétaire de la Chambre basse, les partis de l’opposition entendent clarifier la responsabilité du premier ministre dans la nomination de M. Matsumoto. Ils affirment que le refus du premier ministre de quitter ses fonctions contrecarre les efforts de reconstruction, ajoutant qu’ils réclameront sa démission immédiate.
Par ailleurs, au sein même du Parti démocrate, la formation au pouvoir, certains membres critiquent ouvertement M. Kan pour sa façon de gérer la démission du ministre Ryu Matsumoto.