La Compagnie d’électricité de Tokyo, Tepco, va envoyer du personnel dans le bâtiment du réacteur numéro 3 pour tenter de mettre en place un système d’injection d’azote destiné à éviter une explosion de l’hydrogène.
Jusque-là, Tepco avait recours à un robot équipé d’une caméra. Mercredi, ce robot est entré dans le bâtiment pour déterminer s’il pouvait réaliser les connexions des tuyaux permettant l’injection d’azote dans l’enceinte de confinement. Mais le robot n’a pas pu atteindre la zone des travaux.
L’entreprise a donc décidé d’envoyer des travailleurs dans le bâtiment, avec l’espoir de commencer les injections d’azote d’ici au 17 juillet, conformément au calendrier qu’elle s’est fixée. Mais la perspective de réalisation de cet objectif reste douteuse, notamment parce que le travail des techniciens pourrait être perturbé par les hauts niveaux de radiation dans le bâtiment.
Or la stabilisation des opérations de refroidissement et la suppression du risque d’explosion d’hydrogène sont les conditions premières à la reprise de contrôle de la centrale.