Une enquête a montré que près de 40 pour cent des entreprises de la zone touchée par le séisme et le tsunami du 11 mars ne pouvaient pas être contactées.
Un institut de recherche privé, Teikoku Databank, a mené l’enquête auprès de 4280 compagnies des préfectures sinistrées d’Iwate, Miyagi et Fukushima. Certaines des entreprises se trouvent à l’intérieur des zones d’évacuation autour de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.
L’institut explique ne pas avoir pu contacter 1632 compagnies, soit environ 38 pour cent du total et un grand nombre d’entre elles pourraient avoir été détruites par le tsunami.
Environ 10 pour cent ont répondu à l’enquête, disant qu’elles avaient dû suspendre leurs opérations.
Près de 7 pour cent annoncent qu’elles fermeront ou qu’elle ne sont pas sûres de pouvoir rester en activité.
L’institut craint que les propriétaires des entreprises de la zone sinistrée perdent leur motivation à redémarrer car elle n’anticipent pas une reconstruction quelconque dans un proche avenir.