Pour reprendre le contrôle de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, la deuxième étape consistera à obtenir l’arrêt à froid des réacteurs endommagés, ce qui impliquera leur refroidissement à 100 degrés Celsius ou moins.
Le gouvernement japonais devrait clarifier ce mardi les détails du processus, lorsqu’il publiera son plan révisé conçu pour maîtriser l’accident de la centrale.
Le gouvernement n’a pas jusqu’à ce jour spécifié les modalités d’un arrêt à froid. Il envisage maintenant de définir cette opération comme visant à porter à 100 degrés ou moins la température à la partie inférieure du réacteur, et à réduire dans une grande mesure l’exposition du public aux radiations en contrôlant les rejets radioactifs.
Réaliser un arrêt à froid a été mentionné comme une des conditions de la levée de l’interdiction d’accès à une zone de 20 km autour de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.
Néanmoins, on ne sait toujours pas quand la levée sera décidée, car le gouvernement n’a pas encore décidé quels niveaux de radiation permettront de garantir la sécurité des personnes souhaitant revenir dans la zone d’exclusion.