Le Japon et la Chine ont convenu d’accélérer leurs entretiens sur la mise en place d’un téléphone rouge sur la défense afin d’éviter toute situation d’urgence en haute mer dans les parages du territoire japonais.
Kimito Nakae, le vice-ministre administratif de la Défense, côté japonais, et Ma Xiaotian, le chef d’état major adjoint de l’Armée populaire de libération, côté chinois, se sont entendus à ce sujet au cours d’une réunion mardi à Tokyo. Cette rencontre bilatérale sur la défense était la première depuis mars 2008.
Les délégués japonais ont fait allusion aux récentes activités de la marine chinoise près de l’Archipel, notamment le passage d’une flottille chinoise dans les eaux internationales entre l’île principale d’Okinawa et celle de Miyako le mois dernier.
Les deux parties ont convenu que des représentants de la défense vont intensifier leurs pourparlers sur l’établissement d’un téléphone rouge, destiné à éviter que des activités navales de la Chine près de l’Archipel japonais ne dégénèrent en crise.
Ils ont également confirmé leur volonté de reprendre les échanges au niveau de la défense et d’arranger une visite en Chine par le ministre japonais de la Défense, Toshimi Kitazawa, dans les meilleurs délais.
Les échanges sur les questions de défense sont suspendus depuis les collisions survenues l’an dernier entre un chalutier chinois et des bateaux de patrouille japonais au large des îles Senkaku en mer de Chine orientale.