L’université de Hiroshima va lancer une étude, centrée sur l’impact pour la santé d’une exposition à des radiations de faible niveau.
L’université a mis sur pied un comité d’environ 40 chercheurs qui feront converger leurs connaissances pour soutenir les personnes affectées par l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima. Jusqu’ici, l’université a apporté des soins médicaux aux survivants de la bombe atomique.
Le comité a défini 3 thèmes principaux : l’analyse de l’impact d’une exposition à une faible radioactivité sur les gènes de l’être humain, les actes médicaux face à une exposition interne aux radiations et à une exposition dans une situation d’urgence, et enfin le soutien à une enquête sur la santé, entreprise par la préfecture de Fukushima.
D’après l’université, quand une exposition cumulée atteint 100 millisieverts, les possibilités de contracter un cancer augmenteraient de 0,5 pour cent. Elle ajoute que des données suffisantes ne sont pas disponibles dans le monde au sujet d’une exposition à des radiations en-deçà de ce niveau.