A l’occasion du salon de Francfort qui a ouvert ses portes à la presse le 13 septembre, le groupe japonais a tenté de rassurer suite à ses déboires consécutifs au séisme du 11 mars au Japon.
C’est donc en 2012 que les premières Prius rechargeables arriveront sur les routes du Japon, des Etats-Unis et d’Europe. Le groupe japonais Toyota a confirmé que la version de son hybride à succès pourrait désormais être branchée. Elle disposera donc d’une autonomie de 22 kkm en tout électrique pour une consommation d’1,74 litre/100km.
Cette version débarquera quelques mois seulement après le lancement de la nouvelle Prius cet été au Japon. Le groupe a eu du retard dans sa commercialisation suite aux problèmes d’approvisionnement intervenus après le séisme du 11 mars. Sur ce plan, le constructeur japonais a assuré que sa production en Amérique du Nord était de nouveau normale, malgré de lourdes chutes depuis mars.
« Avec le retour à la normale de la production également au Japon, Toyota va s’employer à regarnir les stocks des concessionnaires avec des heures supplémentaires et du travail le samedi dans certaines usines », explique le constructeur. Selon lui, la production du quatrième trimestre devrait dépasser d’environ 15% les prévisions faites avant le tsunami. Le groupe prévoit par exemple le lancement d’un nouveau modèle en Amérique du Nord, la Corolla, qui sera assemblée dans son site du Mississippi.
Malgré ces signes positifs de reprise, l’agence de notation financière Fitch n’a pas hésité à abaisser d’un cran la note de la dette à long terme du groupe, à « A ». En cause ? La vulnérabilité du groupe au yen fort. « Fitch estime que la production de Toyota reste à 40% basée au Japon et que Toyota exporte 50% de sa production nippone, un taux plus élevé que ses concurrents, explique l’agence dans un communiqué du 13 septembre. En conséquence, l’entreprise est la plus exposée aux mouvements de change des trois grands constructeurs d’automobile japonais ».