Un spécialiste s’est exprimé sur le plan accéléré, visant à surmonter la crise de la centrale nucléaire de Fukushima. A son avis, il est indispensable de vérifier la température à l’intérieur des réacteurs endommagés.
Masanori Naitô, directeur en charge des analyses de la sûreté nucléaire à l’Institut des énergies appliquées, s’adressait à la NHK à propos du calendrier révisé en vue de maîtriser les installations de Fukushima.
Le gouvernement japonais et Tepco, l’opérateur de la centrale, ont mis à jour mardi leurs préparatifs pour parvenir à un arrêt à froid des réacteurs d’ici la fin de l’année au lieu du début de 2012, comme prévu auparavant. Rappelons qu’un arrêt à froid signifie que la température d’un réacteur est stabilisée et maintenue en dessous de 100 degrés.
Selon M. Naitô, Tepco ne mesure que la température à l’extérieur des réacteurs. Mais il est nécessaire, ajoute-t-il, de confirmer par simulation que la température intérieure est tombée sous les 100 degrés. Pour M. Naitô, il doit également être prouvé qu’il n’existe plus de risque d’une reprise des réactions en chaîne, bien que cette possibilité soit limitée.