Sept mois se sont écoulés depuis le violent séisme et le tsunami destructeur qui ont frappé le nord-est de l’Archipel japonais le 11 mars.
Selon la police, le bilan des catastrophes était, le 7 octobre, de 15 761 morts et 3923 personnes encore portées disparues. A la date du 10 octobre, 2231 personnes vivaient encore dans 205 centres d’hébergement dans les trois préfectures les plus durement touchées : Iwate, Miyagi et Fukushima. Mais de plus en plus de personnes déménagent vers des logements temporaires.
Ce mardi, la ville d’Ishinomaki dans la préfecture de Miyagi a fermé tous les centres d’évacuation qui avaient été mis en place pour les survivants des catastrophes du 11 mars. A un moment, sitôt après le désastre, la ville comptait 250 centres, hébergeant plus de 50 000 habitants. A mesure que des installations de logements temporaires sont construites, seuls 17 centres comptant près de 200 personnes continuent d’être utilisés.
A un centre ouvert dans le collège de Hebita, une quinzaine de personnes sont restées jusqu’à la fin de la période d’ouverture. Ce mardi matin, elles ont transporté leurs bagages dans des voitures et nettoyé l’endroit.
La plupart des personnes qui séjournaient dans des centres d’évacuation ont trouvé un logement temporaire ou elles réintégreront leur maison réparée. Certaines personnes âgées n’ont d’autre choix que de se rendre dans des installations temporaires situées dans des endroits peu pratiques.