Selon l’opérateur de la centrale Fukushima Dai-ichi, le complexe nucléaire serait sécurisé en cas d’arrêt du système de refroidissement des réacteurs, en situation de forte secousse sismique.
La Compagnie d’électricité de Tokyo a mené mercredi un test de résistance à partir d’une simulation d’un séisme de magnitude 8 endommageant les pompes et les réservoirs de la centrale.
C’est la première fois, depuis le mois de mars, que ce type de test est conduit sur le site.
Pour le maintien de l’arrêt à froid des réacteurs, ces derniers doivent recevoir des injections d’eau continues, avec une température stabilisée à moins de 100 degrés.
Durant le test, une quarantaine de techniciens ont pompé de l’eau de mer pour l’injecter dans les réacteurs, à l’aide d’une lance à incendie de 300 mètres reliée à un camion citerne.
Une heure et 10 minutes environ se sont écoulées entre l’arrivée des camions et le début des opérations d’injection d’eau dans un réservoir factice.
Selon Tepco, le transfert de l’eau vers les réacteurs 1 à 3 a pu ensuite être entamé, en près de 3 heures.