La semaine dernière, l’Agence de sûreté nucléaire et industrielle (ASNI) a donné une première réponse à la question de la résistance des centrales nucléaires, de manière affirmative. Cette décision fait suite à huit réunions qui se sont tenues depuis le mois de novembre. Cette réponse concerne les réacteurs 1 et 2 de la centrale d’Ohio dans le Kansai.
Mi-Juillet, un incident s’était produit dans l’un des réacteurs de cette centrale. La pression avait brusquement chuté dans un réservoir d’acide borique, mais fort heureusement celle-ci était remontée rapidement ne provoquant aucune fuite radioactive. Par sécurité, la décision avait été d’arrêter immédiatement les réacteurs afin d’y effectuer des vérifications.
Ces contrôles, dits « stress-test » ne vérifient que la résistance à un séisme et à un tsunami violent. Toutes les autres causes naturelles ou liées au vieillissement ne sont pas envisagées. C’est justement, ce que Masashi Goto remet en cause en tant qu’ancien concepteur de la centrale. Depuis des années, il se bat, avec Hiromitsu Ino, professeur à l’Université de Tôkyô, membre de l’Agence japonaise de la sûreté nucléaire et l’industrie, contre les décisions trop rapides qui nient tous les autres scénarios catastrophes.
Au moment où les proches résidents de la centrale avaient été invités à assister à une discussion sur les résultats de ces « stress-tests », M. Goto a dénoncé que la population avaient été contraint de suivre ce débat en vidéo.
M. Goto et M. Ino veulent prouver que ces actions ont pour but de rassurer la population face aux risques nucléaires pour la suite remettre les centrales en service. Cet été, la demande en électricité sera forte, faute de trouver des solutions, le Gouvernement préfère réduire les occasions de laisser s’exprimer M. Goto et M. Ino de peur qu’ils influencent la population.