Le chef de la délégation nord-coréenne en charge des négociations hexapartites sur la dénucléarisation de leur pays (le vice-ministre des Affaires étrangères, Ri Yong Ho) aurait, selon une source proche du dossier, réclamé l’ouverture de bureaux de liaisons spécifiques dans chacune des capitales des États négociataires.

Cette proposition qui aurait été faite le 10 mars dernier à New York au cours de discussions à huis clos, émanerait directement du chef de l’État nord-coréen Kim Jong Un. L’ouverture de bureaux de liaisons avait déjà été envisagée en 1994, puis abandonnée. Pyongyang espère que la présence de diplomates dans les capitales des pays avec lesquels il n’a aucun lien diplomatique, pourrait instaurer un climat de confiance et faciliter l’ouverture d’ambassades permanentes. Tôkyô pourrait, si cette proposition venait à être suivie d’effets, accueillir un « bureau de liaison ». Selon Yoshikazu Shirakawa, correspondant du Daily Yomiuri Shinbun, l’accord de Pékin du 29 février dernier (voir notre article du 6 mars) prévoit également la promotion d’échanges sportifs et culturels ainsi, l’envoi aux États-Unis de l’orchestre symphonique national nord-coréen et d’une délégation de taekwondo a été programmée (mai-juin 2012).

Rémy Valat – sources : The Daily Yomiuri Shinbun mars 2012
Article précédentTôkyô : moins de 2 personnes par ménage
Article suivantLancement d’un satellite nord-coréen : les accords de dénucléarisation compromis

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.