Les trois condamnés, accusés de meurtres multiples, ont été pendus ce jeudi 29 mars a annoncé le ministère de la Justice.
Les condamnés étaient : Yasuaki Uwabe, 48 ans, qui a tué 5 personnes et blessé 10 autres dans la gare de Shimonoseki en 1999, Tomoyuki Furusawa, 46 ans, assassin de ses beaux-parents et du fils de sa femme et Yasutoshi Matsuda, 44 ans, accusé d’avoir tué 2 femmes lors de cambriolages en 2001.
Les exécutions, les premières depuis juillet 2010, ont été autorisées par le ministre de la Justice, Toshio Ogawa. Celui-ci a également ajouté qu’il restait 132 condamnés à mort au Japon, dont 13 membres de la secte Aum responsable de l’attaque au gaz sarin dans le métro tôkyôïte en 1995.
Cela porte à 5 le nombre d’exécutions depuis l’arrivé au pouvoir, en 2009, du Parti Démocrate du Japon (PDJ) alors que ce dernier avait annoncé lors de la campagne, l’ouverture d’un débat sur la peine capitale. Cependant aborder ce sujet est une chose difficile dans un pays comme le Japon où près de 86% de la population se dit favorable au maintien de la peine de mort.
La fédération des avocats japonais ainsi que l’organisation Amnesty International ont vivement critiqué ces exécutions et une lettre de protestation devrait être envoyée à Toshio Ogawa ainsi qu’au Premier ministre Yoshihiko Noda.