Ce vendredi matin, Naoki Tanaka, ministre de la défense, a ordonné aux Forces d’auto-défense (FDA) d’intercepter et de détruire toutes parties du lanceur nord-coréen qui devrait être lancé à la mi-avril et qui tomberaient sur le territoire japonais.
Cette décision a été prise lors de la rencontre entre le ministre et les dirigeants de la FDA plus tôt ce matin et a ensuite été approuvé par le Conseil de Sécurité du gouvernement.
La FDA déploiera des missiles sol-air intercepteurs PAC-3. Ils seront installés dans les îles de la préfecture d’Okinawa et dans la zone métropolitaine de Tôkyô. Également, seront installés des destroyers Aegis, équipés avec des intercepteurs SM-3, autour d’Okinawa.
La Corée du Nord a annoncé qu’il serait lancé un vecteur militaire longue portée « Unha3 » portant un satellite entre le 12 et le 16 avril. La fusée devrait survoler les îles de Sakishima au sud du Japon, situées au sud-ouest de l’île principale d’Okinawa. Le Japon, les États-Unis et d’autres pays ont par ailleurs déclaré que le pays testé actuellement des missiles à longue portée.
L’ordre donné ce vendredi est le deuxième de ce type depuis que le Japon a décidé d’introduire un système de défense antimissile en 2003. Le gouvernement avait donné le tout premier ordre de défense en 2009 lorsque la Corée du Nord avait lancé un missile.