Une commission gouvernementale a proposé, mercredi, que le service public paie jusqu’à 42 yens par kWh provenant des énergies renouvelables.
Cette mesure vise à attirer les investisseurs sur un marché encore peu développé au Japon. Ces nouveaux tarifs pourraient entrer en vigueur dès le mois de juillet selon le Ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie.
La commission préconise que le service public paie, pendant 20 ans, 42 yens par kWh pour les installations solaires et 23.1 yens par kWh pour l’énergie éolienne provenant d’installations de 20 kW ou plus de capacité. Pour l’énergie géothermique le contrat aurait une durée de 15 ans et le kWh serait à 27,3 yens pour les installations d’au moins 15 000 kW de capacité. Quant aux installations hydroélectriques, elles se verront rétribuer entre 30.45 yens et 35.70 yens par kWh en fonction de la taille de l’unité de production. La taxe sur l’énergie s’élevant à 5% est inclue dans les prix indiqués.
Les particuliers produisant des énergies renouvelables auront, quant à eux, droit à un contrat de 10 ans.
Alors que l’introduction de la hausse des prix et des contrats à long terme devrait encourager davantage les investissements dans les énergies renouvelables, cela est également susceptible de faire augmenter les prix pour le consommateur, sur qui l’État finira par répercuter ces hausses.