Yukiko Kada, gouverneur de la préfecture de Shiga, a pour idée de créer un tout nouveau parti contre le nucléaire, pour les prochaines élections législatives.
Lors d’une conférence de presse ce mardi, elle a exprimé son souhait d’offrir aux électeurs une alternative qui ne soutiendra aucun des partis existants, et qui deviendra une troisième force dans le milieu politique japonais.
Le gouverneur a déclaré vouloir construire une nouvelle politique pour ouvrir la voie à un avenir radieux pour le Japon et donner de l’espoir aux citoyens japonais. Elle a ajouté qu’elle accueille tout parti comme partenaire, et qu’elle dirigera le parti tout en continuant à servir comme gouverneur.
Les six politiques du parti incluront l’élimination progressive du nucléaire, ainsi que les dépenses inutiles avant l’augmentation de taxe à la consommation. Kada désire la formation d’une nouvelle force par la fusion des partis opposés à la remise en exploitation des réacteurs, contre l’augmentation des taxes à la vente, et la participation du Japon dans l’Accord de Partenariat Trans-Pacifique (Trans-Pacific Partnership, TPP), un traité multilatéral de libre échange dans la zone Asie-Pacifique.
Il a été décidé de la dissolution du parti de l’opposition Kokumin no Seikatsu ga Daiichi, Priorité à la vie du peuple, et de sa fusion avec celui du gouverneur Kada. Les membres du parti, dont le président Ichirô Ozawa, l’un des fondateurs du premier Pparti Démocrate du Japon (PDJ), ont décidé lors d’un réunion d’urgence mardi, que les forces opposées au nucléaire doivent s’unir pour les élections de la Chambre des représentants le mois prochain.
Un autre petit parti, dirigé par Takashi Kawamura, maire de Nagoya, et Shizuka Kamei, pourrait s’allier à celui de Yukiko Kada. La force Kawamura-Kamei est également antinucléaire, anti-taxe, et anti-TPP.
La préfecture de Shiga pourrait être très facilement atteinte par les retombées radioactives si un des réacteurs dans le voisinage de Fukui était touché par une fusion. Ainsi, le mouvement de Kada, juste quelques semaines avant le début de la campagne officielle pour les élections législatives du 16 décembre ajoute une nouvelle dimension à la campagne.