TOKYO- Près de sept Japonais sur dix approuveraient la création d’un impôt spécial pour financer la reconstruction des zones dévastées par le séisme et le tsunami du 11 mars dernier, selon un sondage diffusé lundi par le quotidien Nikkei.
Une proportion similaire des personnes interrogées juge inacceptable la réponse du gouvernement à l’accident nucléaire dans la centrale de Fukushima-Daiichi et estime que le Premier ministre, Naoto Kan, devrait être remplacé.
Le secrétaire général du Parti démocrate (PDJ, au pouvoir), Katsuya Okada, a estimé dimanche qu’une hausse des impôts serait nécessaire pour couvrir le financement de la reconstruction.
On estime à quelque 300 milliards de dollars le coût des seuls dégâts matériels provoqués par le terrible tremblement de terre, d’une magnitude 9, et du tsunami qui a balayé la côte nord-est du pays.
Tepco, l’opérateur de la centrale Fukushima-Daiichi, a estimé de son côté qu’il faudrait près de trois mois avant d’assister à une baisse sensible de la radioactivité autour du site et entre six et neuf mois pour mettre à l’arrêt les réacteurs.
Sur le plan politique, une majorité des sondés (60%) soutient l’idée d’un gouvernement d’union entre le PDJ et la principale formation de l’opposition, le Parti démocratique libéral (LDP). Ils sont 27% d’un avis contraire.
[(Yoko Kubota; Henri-Pierre André pour le service français) – © Thomson Reuters 2011 Tous droits réservés.->http://news.google.fr/news/url?sa=t&ct2=fr%2F0_0_s_1_0_t&ct3=MAA4AEgBUABgAWoCZnI&usg=AFQjCNHmPBuPTWdc8p1CqOtZRLk2yY2GcQ&did=d506c40c47468085&cid=17593589328003&ei=dtqrTZCnDZmEjAe6oYqyAQ&rt=STORY&vm=STANDARD&url=http%3A%2F%2Ffr.reuters.com%2Farticle%2FfrEuroRpt%2FidFRLDE73H00B20110418]