Le premier ministre du Japon Shinzo Abe a annoncé ce samedi l’accélération de la reconstruction des régions dévastées par la catastrophe du 11 mars 2011. Il prévoit la création de nouveaux logements temporaires destinés à l’accueil des sinistrés.
Lors d’une assemblée réunissant les habitants des logements provisoires de la ville de Watari, Shinzo Abe a déclaré que la réhabilitation et la restauration de la région du Tôhoku était le devoir du gouvernement en place. Il a ensuite ajouté qu’il était vital de relancer l’emploi en aidant certaines entreprises à se développer dans la région. Le budget de la reconstruction, s’élevant à environ 19 mille milliards de yen, était prévu par le Parti Démocrate (l’ancien parti au pouvoir) entre l’année 2011 et 2015. Ce budget prévoyait de couvrir les dépenses de la reconstruction de la région après la catastrophe, mais avait également pour but d’accélérer l’industrialisation du nord-est du pays.
Le chef du gouvernement, accompagné du ministre de la reconstruction Takumi Nemoto, s’est récemment rendu dans la ville d’Ishonomaki pour visiter une compagnie d’aéronautique ainsi qu’une centrale de traitement agroalimentaire des produits de la mer. Shinzo Abe veut en effet consolider le pouvoir de l’Agence de Reconstruction afin d’accélérer le processus de restauration dans la région du Tôhoku. Il confère à cette agence un pouvoir de décision plus important, ainsi qu’une marge de manœuvre plus large. Lors de ses visites, Shinzo Abe a annoncé que si cela était nécessaire, il chercherait à faire sponsoriser ses lois par des législateurs afin de répondre aux demandes des habitants de la région dévastée. Depuis son élection en tant que premier ministre le 26 décembre 2012, il s’est rendu à deux reprises dans le Tôhoku et a visité les lieux de la catastrophe à Fukushima.
« des régions dévastées par la catastrophe nucléaire du 11 mars 2011 »
Vive l’amalgame, c’est n’importe quoi puisque là où la catastrophe *nucléaire* a eu lieu (zone très petite comparée à la taille du Tohoku) il n’y a rien à reconstruire puisqu’on ne peut plus y vivre.
Effectivement vous avez raison, on corrige immédiatement cette erreur. Je pense que l’auteur a voulu dire « la catastrophe liée au tsunami ».
Ne pas oublier non plus que la contamination ne s’arrête pas à la petite zone où l’incident a eu lieu (il n’y a qu’en France où les particules s’arrêtent aux frontières ^^) mais qu’une grande partie du nord-est du Japon a été touchée. Après la contamination n’est peut être que légère mais nous ne savons pas grand chose à propos des dangers encourus. C’est pourquoi limiter la zone de l’incident « nucléaire » à la zone interdite est une erreur.