Les commerçants indépendants sud-coréens ont appelé au boycott des produits japonais pour protester contre la dernière revendication de souveraineté de Tôkyô sur des îles contrôlées par la Corée du Sud, d’après l’Agence Yonhap News.
Pour Oh Ho Seok, dirigeant de Save Local Stores Alliance : « le boycott sert à montrer la résolution des commerçants à protéger Dokdo ». Dokdo est le nom coréen des rochers Liancourt, un petit groupe d’îlots situé en mer du Japon, appelé Takeshima par de dernier.
Le boycott est le signe de la protestation contre la tenue, vendredi dernier, dans la préfecture de Shimane, d’un événement servant à promouvoir la revendication du Japon pour les îles malgré les demandes de retenu de Séoul.
Plusieurs organisations, dont Save Local Stores Alliance, regroupant en tout 6 millions de membres, ont déclaré qu’à compter de vendredi ils choisiraient de ne plus acheter ni de vendre de produits japonais.
Le mouvement opéré par les commerçants est le premier effort national pour le boycott de produits et doit commencé le premier mars, jour de fête nationale en Corée du Sud pour la commémoration du soulèvement populaire contre la domination coloniale japonaise en 1919. Auparavant, de plus petites organisations avaient pris les mêmes mesures avec un impact limité.
Les produits qui seront le plus affectés sont les cigarettes Mild Seven et la bière Asahi. Mais des campagnes se poursuivront également contre l’achat des caméras Nikon, des vêtements Uniqlo, des produits Sony, Toyota et Honda.
Le boycott devrait avoir un certain impact du fait que les commerçants et les magasins qu’ils possèdent, comme les petits supermarchés et les restaurants, traitent à peu près 80 % de l’ensemble des produits japonais dans le pays.