Haruki Uemura, président de la Fédération japonaise de judo (AJJF), s’apprêtait à annoncer sa démission ainsi que celle de quatre autres membres de son comité directeur ce mardi 30 juillet suite aux différents scandales de violence, de harcèlement sexuel et de détournement de fonds.

À gauche, Kanô Jigorô, fondateur du Judo moderne (© 日本図書センター)
À gauche, Kanô Jigorô, fondateur du Judo moderne (© 日本図書センター)

Dès le début de l’année 2013 le judo japonais a été plongé au cœur d’un scandale avec la démission de l’entraîneur de l’équipe japonaise féminine et ancien champion du monde, Ryuji Sonoda, pour avoir battu régulièrement des membres de l’équipe à coups de sabre en bambou.

Dans la foulé, en avril, des accusations tombaient sur des responsables qui auraient touché des subventions gouvernementales réservées aux entraîneurs alors qu’ils n’exerçaient aucunement cette fonction. Allant de scandale en scandale, l’AJJF annonçait en mai, étudier la possibilité d’exclure  à vie Jiru Fukuda, l’un de ses directeurs, pour avoir fait des avances à caractère sexuel à une athlète en 2011.

L’administration centrale du Cabinet japonais jugeant que la responsabilité revenait au conseil administratif ainsi qu’au bureau exécutif, elle recommanda à la fédération japonaise de judo le mardi 23 juillet de reformer une nouvelle organisation.

Face à cette série de scandale, Marius Vizer président de la Fédération internationale de judo (FIJ) a demandé aux responsables japonais de reformer leur organisation nationale leur donnant jusqu’au 15 octobre pour présenter à la FIJ un rapport détailé sur les incidents qui ont mis dans la tourmente le judo japonais.

Quentin Guyomard Sources : Yomiuri shinbun, Asahi shinbun, Le Monde

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