Le maroquinier français Lancel vient de signer deux accords de partenariat, un avec le conglomérat japonais Sumitomo et un avec un distributeur chinois, avec pour objectif d’accélérer son développement sur ces deux marchés clé, a indiqué jeudi son PDG Marc Lelandais.
La marque, qui disposait « historiquement d’une position relativement intéressante en Asie », veut « changer d’échelle et accélérer » son développement dans cette région, a expliqué M. Lelandais à l’AFP.
Au Japon, Lancel a ainsi signé mardi avec Sumitomo un accord de distribution créant une coentreprise, au terme d’un investissement de 4,5 millions d’euros.
Le groupe, déjà à la tête d’une quinzaine de magasins dans ce pays, a pour objectif d’en ouvrir à terme une quarantaine de plus, dont cinq « navires amiraux » de 350 mètres carrés, a détaillé M. Lelandais. Il vise aussi pour la coentreprise un chiffre d’affaires de « 170 à 200 millions d’euros sur le Japon ».
Cet accord intervient après la signature, « fin juillet », d’un autre accord, cette fois en Chine, avec un distributeur local, Fairton. Dans ce pays, le français, qui compte actuellement 42 points de vente, dont dix à Hong Kong, entend en ouvrir « une trentaine supplémentaire », explique M. Lelandais.
Le patron de Lancel, marque du groupe de luxe suisse Richemont, refuse de dévoiler ses objectifs de ventes en Chine, mais remarque que sur ce marché « en pleine explosion », le potentiel de chiffre d’affaires d’un magasin de maroquinerie de luxe s’inscrit dans une fourchette « de 500.000 à un million d’euros ».
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AFP