Lors d’une réunion organisée par la Commission de Pêche du Pacifique Ouest et Central (CPPOC, WCPFC en anglais) le 5 septembre dernier à Fukuoka, les pays signataires, dont le Japon et les États-Unis, se sont mis d’accord sur un contrôle plus strict des quotas de pêche du thon rouge du Pacifique.

Étalage de thon rouge (maguro), marché aux poissons de Tsukiji à tôkyô Photo CC3.0 Fisherman
Étalage de thon rouge (maguro), marché aux poissons de Tsukiji à tôkyô Photo CC3.0 Fisherman

La régulation vise principalement les populations de jeunes thons rouges (de moins de 3 ans), soit 70% des prises. Les états-membres de la CPPOC se sont engagés à réduire de 15% leurs quotas de pêche (sur une moyenne de 2010 à 2012), ce qui représente pour le Japon une limite de 6800 tonnes.

Certains industriels se disent ne pas être inquiets quant à l’impact immédiat de ces régulations sur le marché car le Japon affiche une moyenne annuelle de 6100 tonnes de thons rouges pêchés de 2010 à 2012.

Cependant, d’un point de vue écologique, la baisse des stocks de ces poissons recherchés reste préoccupante. Selon l’ISC, le Comité Scientifique International en charge des recherches sur le thon, la population de thon rouge a décliné de 96% ces dernières décennies.
Des solutions comme l’élevage marin sont explorées, le Japon a produit 9600 tonnes de thons l’an dernier avec ces méthodes.

Daï – Source : Asahi ShimbunWCPFC

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