Les 30 novembre et 1er décembre, le Musée Guimet organise, dans son auditorium, des démonstration de danses d’Okinawa. Ce n’est pas moins de 15 danseurs et 7 musiciens qui se produiront sous la direction de Yamada Tatsuko.

Danses-Okinawa

Okinawa est l’île principale de l’archipel des Ryûkyû, ex-royaume devenu département situé entre l’île de Taïwan, l’archipel nippon et la Chine. La danse y tient depuis des siècles une place majeure et ce n’est pas sans raison qu’au Japon, on l’appelle « l’île aux danses et aux chansons »…

On peut classer les danses d’Okinawa en deux catégories : les danses classiques de Ryûkyû, divertissements courtois qui étaient à l’origine présentés à la cour du château de Shuri pour accueillir les ambassades impériales venues de Chine, et les danses traditionnelles folkloriques pratiquées à l’occasion de fêtes de village et autres festivals, et étroitement liées à la vie quotidienne de la population okinawaïenne.

Ces arts traditionnels sont propres à Okinawa, mélange unique né de la rencontre entre des danses autochtones, des instruments de musique chinois et diverses influences venues d’Asie du sud-est, de Chine ou du Japon.

Jusqu’au XIXème siècle, seuls les hommes d’ascendance noble pouvaient jouer le répertoire de la cour royale d’Okinawa ; le visage des arts du spectacle était alors bien différent, les femmes pratiquant aujourd’hui couramment les danses et musiques d’Okinawa.

Le caractère contenu et réfréné des élans de cette expression chorégraphique est à nul autre pareil : les danseurs s’appliquent à exprimer les émotions commandées par la musique, par de légers mouvements, tout en subtilité.

La musique est fondée sur une échelle musicale pentatonique propre à Okinawa, qu’on appelle la « gamme Ryûkyû ». Elle est souvent jouée sur un luth à trois cordes venu de Chine, le sanshin, instrument par excellence d’Okinawa que les habitants de l’archipel préservent jalousement…

Madame Yamada Tatsuko commence en 1955 la danse de Ryûkyû avec le maître Yamada Sadako. Elle obtient en 2001 le titre de « Trésor vivant de la danse traditionnelle d’Okinawa » et est nommée en 2010 Présidente du Comité de Conservation de la danse traditionnelle de Ryûkyû.

Plus d’informations

  • Date : 30 novembre et 1er décembre, 20h30
  • Lieu : Auditorium Guimet, Musée national des arts asiatiques Guimet, 6, place d’Iéna 75116 Paris
  • Prix : 17€, tarif réduit 12€ (membres SAMG, demandeurs d’emploi et – 26 ans)
  • Informations, réservations : 01.40.73.88.18 ou [email protected]

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