Une étude menée par des chercheurs français du Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement prouve que les typhons ont dispersé la radioactivité vers le Pacifique.
Quand l’accident de Fukushima a eu lieu, des radionucléides ont été libérés dans l’atmosphère. Parmi ceux là se trouvent le Césium 134 et le Césium 137 connus pour leur ténacité et le fait qu’ils se fixent fortement au sol. Néanmoins l’étude a montré que les rivières ont été également très affectées par ces radionucléides.
Dans des sédiments de principales rivières, on peut trouver des zones irradiées à 20 mSv et allant même jusqu’à 75 mSv au maximum. On peut aussi voir que leur niveau de contamination baisse d’année en année depuis 2011.
Les typhons accompagnés de fortes pluies ont dispersé les radionucléides durant l’été 2011. Mais du fait du nombre moindre de typhons en 2012, la contamination est restée relativement limitée. Les chercheurs s’attendent cependant à une nouvelle hausse des radiations dans les sédiments du fait d’une année 2013 forte en typhons.
L’attention actuelle se porte sur les rejets d’eaux contaminées de la centrale vers l’océan, mais les chercheurs insistent sur le fait que la pollution d’origine terrestre est plus importante. En effet, l’océan reçoit encore actuellement des rejets de radioactivité importants dus à cette pollution, que les chercheurs présument à plusieurs térabecquerels par an.
D’après Olivier Evrard du Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement : si le niveau de contamination baisse dans sa globalité, la source de la pollution des rivières pourrait perdurer pendant plusieurs décennies.
Quelque chose me laisse perplexe : on utilise tantôt le verbe « propager » qui aurait plutôt une connotation négative et tantôt le verbe « disperser » qui peut prendre un sens positif ou négatif.
Dans le contexte de l’article je n’arrive pas à me faire une opinion. Vaut-il mieux que le radio-activité reste confiné localement dans le sol et les rivières ou est-il préférable qu’elle soit évacuée vers l’océan ?
J’ai lu l’article rapidement, donc je ne saurais me faire une opinion. Mais à une époque, on balançait les déchets radioactifs dans l’océan sans conséquences immédiate. L’océan est grand et Fukushima ne doit pas changer énormément la radioactivité présente dans l’eau, surtout qu’à niveau naturel, il y en a. Mieux, il y a un an, Arte diffusé un documentaire qui a été faite sur la faune et la flore qui vivait autour de Tchernobyl et passé l’explosion radioactive des premiers jours qui a éliminé beaucoup d’êtres vivants, d’autres ont pris leurs places et ce sont adaptés.
Par contre, les oiseaux migrateurs qui connaissent des environnements à la radioactivité bien différentes ont des taux de mortalité importants.
Evidemment, l’idéal, c’est comme toute pollution, tenter de ne pas en produire.
Confinement sur terre (avec risque de propagation dû aux facteurs naturellement inconstant de l’environnement) ou propagation dans l’océan ou autre, c’est l’enfer de toute façon.
Voilà pourquoi il existe de farouches opposants à l’énergie nucléaire…
En effet, on utilise propager quand il s’agit surtout d’information. Dans le cas présent c’est plutôt la radioactivité qui se propage à cause des typhons.
Ou encore les éléments radioactifs qui se propagent à cause des typhons.
On se demande souvent quelle propagation ils essayent réellement de contenir…
http://philoforchange.files.wordpress.com/2012/11/petro5.jpg