Ce jeudi 26 décembre, le Premier ministre japonais Shinzô Abe s’est rendu au sanctuaire Yasukuni, causant de nouveau une polémique par rapport à la Chine et la Corée du Sud.
Le Sanctuaire Yasukuni, qui se trouve à Tôkyô, a été construit en 1869 afin de rendre hommage aux japonais décédés durant les guerres. Le sanctuaire Yasukuni cause depuis la fin de la seconde guerre mondiale des polémiques avec la Chine et la Corée du Sud. Ceux-ci considèrent que les visites des ministres japonais à ce sanctuaire est un affront car c’est glorifier ouvertement la guerre d’agression du Japon ainsi que les criminels de guerres qui y reposent depuis 1978.
La première visite d’un Premier ministre se déroule en 1975 avec Takeo Miki et la dernière avait eu lieu en 2006 avec Jun.ichirô Koizumi. Cela fait donc sept ans qu’il n’y avait pas eu de visite de Premier ministre. De plus, cela fait un an que Shinzô Abe est de nouveau au pouvoir, puisqu’il avait été Premier ministre de 2006 à 2007. Cependant, c’est sa première visite en tant que tel.
Cette visite a causé très rapidement des retours venant de la Chine et de la Corée du Sud. La Chine a immédiatement répondu via le ministère des Affaires étrangères exprimant une « forte colère ». La Corée du Sud a également répondu qu’il y aurait d’énormes répercussions sur les relations diplomatiques entre les deux pays.
Cependant, Abe a déclaré qu’il s’y était rendu pour des raisons justes et qu’en aucun cas, ce n’était pour provoquer et blesser les pays voisins. De plus, il a ajouté que l’idée que ces visites sont faites pour honorer les criminels de guerres est une fausse perception. Enfin, le ministre a expliqué que quand il se recueillait dans le sanctuaire, il a prié pour la paix et pour que plus jamais le Japon et le monde ne recommence cette erreur qu’est la guerre.
Caroline – sources : The JapanTimes, The Asahi Shinbun, Wikipedia
Qu’ils la ferment un peu les chinois et coréens a chaque fois avec cette histoire.
Avant de parler de respect et tout qu’ils arrêtent les pressions sur les îles après ils pourront l’ouvrir.