AmnesiArt vous propose un film sur le Japon, réalisé par Nick Arcivos et Ryan Earl, pour partir à la découverte de ce pays en passant par Tôkyô, symbole de modernité, Nara et Kyôto, la capitale culturelle. 

Un premier séjour au Japon leur a permis de découvrir sa richesse culturelle, son architecture fascinante et ses habitants respectueux. Forts de cette expérience, ils ont préparé ce projet, concrétisé par un tournage de deux semaines. Ils nous proposent d’apporter plus d’informations sur leur production et nous font part de leurs ressentis.

Pouvez-vous nous parler d’AmnesiArt et nous expliquer son évolution ?

AmnesiArt est une production française de films et photographie Fine Art fondée par Ryan Earl en 2009. À l’origine orientée vers la photographie, ses activités se sont diversifiées en intégrant la production de films avec l’arrivée de Nick Arcivos.

Paisible sanctuaire Tatsumi à Gion, Kyoto, Japon - DR
Paisible sanctuaire Tatsumi à Gion, Kyoto, Japon – DR

 Quelle est l’histoire derrière ce film ? Comment a-t-il été conçu ?

L’idée de réaliser ce film sur le Japon s’est faite en deux étapes :

  • La première s’est déroulée il y a quelques années, après avoir découvert ce magnifique pays et l’envie que cela nous a donné de capturer l’atmosphère si particulière du Japon.
  • La seconde, plus récente, est le tournage, qui a duré deux semaines de Kyôto à Tôkyô, en passant par Nara.
Enfant dans le temple Todai-ji, Nara, Japon - DR
Enfant dans le temple Todai-ji, Nara, Japon – DR

Pour quelles raisons avez-vous choisi de réaliser ce film, quelles étaient vos motivations ? Qui souhaitiez-vous toucher ? 

Nous voulions faire découvrir toutes les richesses qu’offre ce pays, à travers sa gastronomie, son architecture et sa culture. Nous voulions montrer l’harmonie de la cohabitation entre la tradition et la modernité. Bien que le Japon soit réputé pour son avancement technologique, il a su conserver une grande partie de son aspect traditionnel.

Nous avions à cœur de séduire non seulement les passionnés du Japon, mais aussi les personnes ne connaissant pas cette merveilleuse destination. À travers des scènes de vie authentiques, capturées sur le moment, nous voulions faire ressentir l’atmosphère si spéciale qui règne dans ce pays fascinant.

Cerisiers en fleurs, temple Tenju-An (Nanzen-ji), Kyoto, Japon - DR
Cerisiers en fleurs, temple Tenju-An (Nanzen-ji), Kyoto, Japon – DR

Après la publication du film sur internet, quelles ont été les réactions du public ? 

Nous sommes très satisfaits, du nombre et de la qualité des réactions que nous avons reçues à travers le monde. Un très grand nombre de gens nous ont fait part de leurs émotions après avoir visionné notre film, ce qui a nettement dépassé nos attentes.

Suite à ce succès et aux émotions que vous avez suscitées, avez-vous d’autres projets de film au Japon ?

Nous avons beaucoup de projets prévus pour 2014 dans de nombreux pays, et nous réaliserons certainement un autre film sur le Japon dans les mois qui viennent.

Carrefour de Shibuya sous la pluie, Tokyo, Japon - DR
Carrefour de Shibuya sous la pluie, Tokyo, Japon – DR

Pour plus d’informations :

www.amnesiart.com
www.facebook.com/amnesiart

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34 Commentaires

  1. Oh,c’est magnifique!Vous avez vraiment exprimé ce que je ressens au Japon!J’ai vibré comme si j’y étais!Merci !Domo arigato gozaimashita!

  2. Il faut quand même aussi que je vous dise que vos écrits sont bourrés de fautes,notamment en ce qui concerne les participes passés et les infinitifs des verbes du premier groupe(le plus facile…)

  3. Cliché, cliché! Voici un Japon rêvé comme on le voit trop souvent. On dirait une vidéo produite par l’office du tourisme!
    C’est vrai que les images donnent envie mais tout me semble un peu trop idéalisé.
    Je sais très bien que je verrai aussi le revers de la médaille lorsque je m’y rendrai et si je me fie à cette vidéo je vais tomber de haut!

    • Idéalisé , comment ? C ‘est la question et l ‘intérêt . J ‘aime beaucoup ces images qui jouent sur la distance , et ta présence . les angles de vue, le mouvement et j ‘étais emportée dans le temps , quelque part là , où , ailleurs mais tant que tournait l ‘image , j ‘avançais comme l ‘oeil de la caméra, étonnée sans cesse comme dans un rêve peut être mais un rêve de cinéma !
      Subjuguant ; émerveillant . Le contre – film touristique . Les clichés sont détournés et on est entraîné plus loin . on ne sait pas où , un endroit enfoui , connu, pas connu . En soi , peut être , grâce à quoi ?

    • Vas-y Telly! Tu verras, c’est un beau pays, comme le montre le « film »!
      Tu auras tout le temps de retourner la médaille quand tu t’y installeras 😉

      • Il n’y a peu de chance que je m’y installe un jour. Ma vie est plutôt derrière moi que devant.
        Quant à mon voyage, je suis en train de le reporter faute d’avoir pu rassembler le budget (pharamineux certes) que je voudrais consacrer à cet évènement.
        Snif!

          • J’aimerai bien effectivement choper le virus.
            Mais j’ai ma famille, parents, enfants, petits-enfants, ma chienne, mes chats, mes aquariums et quelques milliers de bouquins de toutes sortes!
            Pas facile de tout plaquer dans ces conditions 🙂

  4. Faut il vraiment tout lâcher , famille, enfants chiens et poissons , comme dit telly ? Mais quel est  » ce virus  » dont tu parles Defrey ? Une maladie , une façon d’être ? Et où va – t- on ? Ca peut se passer tout près de soi aussi , et surprendre , envoyer balader toute une vie d’errance . plus de miroir, l ‘autre assis à côté de toi , te ramène à toi . SA et TA les mêmes . la petite ado à côté de moi , tout à l ‘heure dans le car, allait à une fête avec deux copines . Quelque chose d’etrange en elle faisait que je ne sentais pas de barrières entr’ elle et les autres, ou les choses . elle parlait de tout comme à elle même et venait de loin pour cette fête . Elle descendit avec la moitié du bus , au terminus .
    Elle prenait me dit elle des photos sans arrêt des moments de sa vie
    Je l ‘entendis chantonner . Elle amplifiait simplement le chant de la radio
     » elle avait perdu tous ses cahiers le soir même . Que deviendrait – elle sans eux ?  » , dit elle .

      • C ‘est celui qui parle de  » virus  » qu ‘il faut laisser répondre . . Defrey . Je ne pense pas qu ‘il parlait de  » japonisme  » Et qui a dit qu ‘il ne faut pas abandonner sa famille ? Il en est une très large, qui peut être rejointe par  » la petite  » et je trouve que ce film , comme l ‘autre que l ‘on peut trouver sur internet aussi
        en tapant , mais je ne le copie pas , recopie seulement, amnesieArt , un film sur Paris , donne l ‘idée d’un monde plus grand, ouvert, questionnant , te questionnant , parfois . En regardant ce petit film j ‘eus presque de suite envoie de pleurer sans comprendre pourquoi mais je lis sur le net des commentaitres et élogieux ,  » le meilleur film ….  » . mais quelqu ‘un a -t- il dit ce que je taisais ? Que je pleurais ? Quelqu ‘un a dit CRY ; Cry c’est crier non ? et ça me rappelle ce que j ‘avais lu , évoqué ici , que DIEU crie ! Avez vous vu une eglise, un e croix , un symbole quelconque ? non ; Si le devant d’un temple et un homme debout qui regarde sur le côte de sa bicyclette .
        Au Japon
        ce film aurait soulevé des sentiments . Ca me rassure, je ne suis pas la seule . Mais ce qu ‘on voit ou comprend , peut on en témoigner ? et désolée thomrogdev mais vous me paraissez à côté de la plaque . Trop Français ? peut être .
        Sans arrêt sur ce site , des commentateurs refusent le débat . Sans arrêt. Persuadés qu ‘ils ont à défendre une idée , ils s’égarent complètement . permettez moi de le dire . l ‘analyse économique n ‘est pas mon fort mais des images , je peux et ressentir et même dire . J ‘ai appris hier qu ‘une meute de loups vit sur le Mont Denier juste devant, derrière si vous voulez , au bout de ce Plateau. Des loups , partout . Ils rodent disait Fuentes dans sa pièce  » Le Borgne est roi  » et celui qui ne voulait pas voir et qui restait masqué , a , dans la pièce été abattu par les révolutionnaires . Les loups rodent partout .
        Excusez moi la façon de parler, pas trop allégorique mais quelle pitie que ce débnie perpetuel et l ‘arogance On est nous !
        Tu mélanges tout, thom tjrs , trop occupé , par tes idées . purée c’est vrai ? oui c’est français !

          • Tu ne mélanges pas tout, thom , tu ramènes tout à une idée . Telly veut aller au Japon . Il prendra l ‘avion ; Deepslv l ‘invite . Entre compatriotes . Question : Où est la plaque et de quoi , encore une fois , on parlait ? De virus , de cinéma. D ‘un film aussi incompris que moi .
            Exit ?, Marie . Marie , c’est moi . Pourquoi on organiserait pas un voyage ensemble , entre nous tiens, au Japon ? On aura tout le temps de discuter . moi je me tairai . Ou pour préparer le voyage , en se regroupant, on aura des réducs, on revoit toutes les questions à revoir ; une liste …

  5. « deepslv
    Le meilleur moyen de guérir du virus c’est d’y aller ou d’être immunisé comme moi. »

    Si je vais au Japon, j’espère bien regretter que mon séjour ait été trop court. Cela voudra dire qu’il a été réussi.
    Et puis je n’ai pas envie d’être immunisé moi.

          • Euh…. Tu accepterais un « rouge » ?!? Sinon jus d’orange et café (déca) avec un laitage et un fruit (régime oblige).

            Mais mon premier séjour devrait plutôt me conduire du coté de Kyoto.

      • Il y a bien quelques expats tatamisés au point d’en être ridicule, j’ai même rencontré un type qui après des années passées en Russie s’évertuait à boire, manger, décorer sa demeure, à tout vouloir faire « à la Russe » en France, mais ça me semble être les limites de l’exotisme, de là à parler de nationalisme inversé? Tu fais peut-être référence à la propension à épargner le pays d’accueil, celui qui fascine, du feu de toute critique et à se montrer encore plus « patriote » que ses habitants? Si c’est le cas, ça doit bien arriver dans un premier temps, mais ça ne dure pas. L’exotisme, en tant qu’attirance pour d’autres cultures ne me paraît pas en soi une tare, mais tout au plus une fièvre, bien moins dangereuse que le nationalisme classique.

        • Bien sur, l’exotisme est moins dangereux politiquement que le nationalisme, il n’est dangereux que pour l’individu qui croit se reconnaitre dans une autre culture qu’il tente d’imiter en se voulant quelques fois plus autre que lui-même.
          Si l’on pense au nationalisme comme à un narcissisme alors l’exotisme est un narcissisme où l’image renvoyée n’est plus la sienne mais celle d’un autre.
          J’en ai vu aussi des tatamisés qui craquaient et finissaient par détester le Japon et les Japonais mais quand ils rentraient dans leur pays, ils reproduisaient l’image rêvée du Japon.

  6. Alors…
    Le virus dont je parle touche les visiteurs au Japon. Ainsi, au delà du japonisme ou du tatamisme, qui n’ont pas besoin de séjours sur place pour être motivés, les symptômes du virus sont bien plus profonds.
    Sur place, le premier choc culturel passé, qui en fait fuir plus d’un, les répliques secouent les rescapés qui perçoivent des sensations bien singulières:
    -Magnétisme des couleurs et des ombres, des signes et des symboles, des bruits et des silences.
    -Volupté alimentée par un envoûtement des sens à chaque instant.
    -Fascination face aux extrêmes qui se côtoient sans cesse: Rudesses délicates et rudes délicatesses, modestie prétentieuse et prétention modeste, candeur hypocrite et hypocrisie candide, application rigoureuse et rigueur appliquée, désordre harmonieux et harmonie désordonnée, etc…
    -Vertige de la pensée freinée par un cocon tissé d’émotions multiples.

    On guérit du virus plus ou moins vite selon les individus mais ceux qui ne guérissent pas tout de suite sont attirés irrésistiblement par le pays, sa culture et sa nature.
    Et je répète qu’on ne tombe pas forcément dans le japonisme ou la tatamisation aiguë. On est juste atteint d’une fièvre, comme le décrit très bien Iriomote. La fièvre s’estompe mais peut aussi rester plusieurs années, voir toute une vie…

    *Chaque pays a sans doute son virus spécifique, mais nous parlons ici du Japon et de ceux qui sont atteints par la douce fièvre captivante et troublante de l’exotisme nippon ni jamais mauvais.
    Rien de bien grave en effet. ^^

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