Mardi dernier, l’Empereur Akihito et sa femme, l’Impératrice Michiko sont sortis de leur Palais Impérial pour aller rendre visite à leurs ancêtres reposant au sanctuaire d’Ise.
Ils sont venus rendre hommage au sanctuaire dont les structures en bois ont été reconstruites en Octobre dernier, suivant la tradition de refaire les fondations des sanctuaires, tous les 20 ans. C’est la 62e reconstruction du sanctuaire et cette cérémonie se nomme Shikinen Sengû.
Pour la première fois depuis 20 ans, le Couple Impérial a fait sortir du Palais Impérial deux des trois trésors sacrés de la famille : une épée et le joyaux impérial. Le troisième trésor est un miroir, étant resté dans le Sanctuaire d’Ise, mais il n’y eut pas besoin de le sortir.
Le sanctuaire d’Ise est un des plus anciens sanctuaires shintoïstes car on parlait déjà de ce sanctuaire dans le Kojiki (datant de 712). Il est composé de plusieurs bâtiments-sanctuaires dont les deux principaux sanctuaires le Gekû et le Naikû. Le Gekû ou Toyôke Daijingû est un sanctuaire d’extérieur dédié à la Déesse Toyôke, la Déesse des aliments, du commerce et de l’industrie. Quant au Naikû ou Kôtai Jingû, il est dédié à la Déesse Amaterasu, la Déesse du Soleil.
Mercredi dernier, après avoir été accueillis par le prêtre et avoir remercié les employés ayant travaillé pour reconstruire le sanctuaire, l’Empereur et l’Impératrice sont allés visiter ces nombreux bâtiments en commençant par le Gekû. Ils comptent bien continuer à visiter les sanctuaires afin d’honorer leurs ancêtres et la tradition du Shikinen Sengû.
cool mais j’aurai voulut une meilleure photo car là 🙁
il me semblait que l’épée s’était perdue dans la mer lors de la bataille de Dan-no-ura, mais qu’une réplique était conservée quelque part (au temple d’Atsuta à Nagoya) … et que seul le joyau était conservé au palais impérial de Tokyo
« Le sanctuaire d’Ise est un des plus anciens sanctuaires shintoïstes car on parlait déjà de ce sanctuaire dans le Kojiki (datant de 712). »
Le Kojiki n’est pas une référence historique valable. C’est une recueil de légendes.
Je ne saisis pas bien cette logique…
Si ce livre (qu’il s’agisse d’un recueil de légendes ou non) mentionne l’existence d’un endroit connu, est ce que ça ne constitue pas une référence légitime?
A peu près aussi légitime que de dire que les Hébreux ont traversé la Mer Rouge à pieds sec ou que Achille est mort à Troie.
De ce point de vue, je suis d’accord, mais si on connait l’existence de la Mer Rouge de nos jours et qu’elle est citée dans un recueil de légendes (la bible), n’est-ce pas une condition suffisante pour dire que la référence est valable?
Personne n’a construit la mer rouge. Il n’y a que la datation par les traces archéologiques qui peuvent prouver l’ancienneté d’un lieu ou d’une construction. Les textes des légendes sont remplis de passages écrits longtemps après les événement pour des raisons religieuses ou politiques.