Le tribunal des affaires familiales de Ôsaka a autorisé l’adoption d’un enfant de trois ans par une personne transsexuelle devenue femme (New half en japonais : ニューハーフ). C’est la première adoption autorisée pour un transgenre au Japon.
Sur l’archipel, il faut savoir que les personnes transsexuelles peinent à accéder à l’adoption car le gouvernement s’inquiète des relations « parents-enfants » auprès de ces familles.
Cette femme vivant dans la préfecture Ôsaka a changé de sexe grâce à une loi adoptée en 2004 et s’est ensuite mariée à un homme. C’est avec l’aide d’un programme de foyer d’adoption qu’elle a pu entreprendre ses démarches. En effet, ce dernier permet aux enfants de moins de 6 ans d’être adoptés par des parents adoptifs après l’autorisation du tribunal des affaires familiales. Par ailleurs, il offre aux enfants un détachement complet de leur parents biologiques et une intégration dans une cellule familiale semblable à une famille naturelle.
Cependant avant de devenir officiellement mère, elle a dû d’abord participer à des réunions de groupe pour apprendre à devenir parent. Elle a ensuite pu s’occuper d’un jeune garçon auprès d’une famille d’accueil en 2010. Après le dépôt de l’adoption, elle a pu avoir une approbation au cours de l’hiver 2012 mais rien n’était encore confirmé.
Aujoud’hui, cette nouvelle mère se réjouie de la décision du tribunal et espère que sa démarche et son combat permettront d’encourager d’autres transgenres à suivre ses pas.
Au Japon, les femmes transsexuelles n’ont pas vraiment de choix pour avoir un enfant, elles peuvent que se marier avec un homme ayant déjà un enfant, ou bien passer par l’adoption, car la naissance par substitution n’existe. Cependant comme beaucoup de couples désirent adopter, les transsexuels sont moins bien classés sur la liste d’attente d’accès à l’adoption.
Selon les statistiques du Ministère de la justice, ce programme permet entre 300 et 400 adoptions par an.
Purée ! Ils sont aussi gravos qu’aux USA. Vu leur statut de vassal, ça se comprend. Sans doute un gage de progressisme.