La Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP) vous propose une démonstration culinaire des soba, cuisinés comme à l’époque Edo, le samedi 14 juin.
La MCJP a plaisir de recevoir cette année encore Takayuki Watanabe, maître artisan de soba. C’est durant l’époque Edo (1603-1868) que s’est épanouie une cuisine typique de la culture culinaire japonaise : sushis, nouilles soba, tempura, plats d’anguille… Le petit peuple d’Edo (actuel Tôkyô) les dégustait dans les restaurants ambulants, raffinement « iki » propre à cette époque.
Maki Maruyama est directrice de la maison de thé Jugetsudo By Maruyama nori située à Paris, dont la maison mère fut fondée en 1854 à Tôkyô. Elle parlera de la culture culinaire de l’époque Edo. Puis une démonstration de fabrication de soba (nouilles de sarrasin) sera réalisée par Takayuki Watanabe, qui est maître artisan de soba sous le nom de Sukeshichi Echigoya, 6e du nom, du restaurant Komagatadozeu fondé en 1801 à Tôkyô. Une dégustation de soba sera proposée, ainsi qu’une petite démonstration de rakugo par le conteur Chôkarô Baraku, 7e du nom.
Pour plus d’informations :
- Lieu : MCJP, 101 bis quai Branly, 75015 Paris (salle de réception)
- Date et horaires : samedi 14 juin, avec trois séances (14h, 15h30, 17h)
- Tarif : 15€
- Durée : environ 1 heure
- Réservation au 01 44 37 95 95
Cet article prouve bien que la cuisine est un art à part entière.
A force de voir de l’art partout, il n’y a plus d’art du tout, il n’y a plus que de la technique qui après tout en grec veut dire art. Ce qui est très mauvais pour l’art contemporain où très souvent il n’y a plus de tout de technique.
Ainsi qu’est-ce qui est de l’art et qu’est qui n’en est pas? Pour ma part je ne pense pas que la cuisine soit un art, c’est une nourriture pour le corps mais pas pour l’esprit.
Vous posez de bonnes questions.
L’art, dans son acceptation la plus restreinte, est inutile, mais essentiel.
Dans les différentes cultures, l’art, la gastronomie et la philosophie s’entremêlent.
Bien sûr que la cuisine peut être une nourriture pour l’esprit!
Dans la présentation d’abord qui peut s’apparenter à un tableau et qui à ce titre peut réjouir l’âme. Même si je pense que souvent les cuisiniers se la pètent avec leur présentation qui cache le fait qu’il n’y a rien à bouffer dans l’assiette. En France en tous cas.
Ensuite la dégustation d’un plat que l’on trouve délicieux peut plonger dans un état de béatitude au même que – par exemple – un morceau de musique classique.
Après si le cuisinier met tout son savoir-faire avec comme but de réjouir (et pas uniquement de nourrir) la personne qui va le déguster son plat alors je pense qu’il s’agit bien d’art.
« au même titre que »
C’est chiant de ne pas pouvoir éditer son post…