La Coupe du Monde de Kyūdō 2014 s’est achevée dimanche soir à Paris. C’est au terme d’une compétition très serrée que le Japon a remporté la victoire, en individuel et en équipe.
À l’issue de deux jours de compétition, c’est donc l’équipe japonaise qui a remporté la Coupe du Monde. Une finale en équipe (Yoshida Nozomu, Iiyama Yusuke et Omori Akito) aussi mémorable que serrée face à la France (8 flèches contre 6) qui remettait son titre en jeu. La France était représentée par Michel Dupont, Nicolas Ladron de Guevara et Patricia Stalder. Le Japon arrive aussi en pôle position de cette Coupe du Monde avec la victoire de Sayuri Fujino (7ème dan) dans le groupe des plus haut gradés.
Paris a eu l’honneur d’accueillir cette seconde édition de la Coupe du Monde de Kyudo. C’est la première fois qu’un tournoi international de tir à l’arc japonais de cette envergure était organisé hors du Japon. La France a été choisie pour accueillir cette compétition car son équipe avait grandement impressionné en remportant la Coupe en 2010 à Tokyo. Plus de 600 archers venus de vingt-cinq pays, se sont mesurés dans des chorégraphies lentes et rythmées devant un jury de vingt-et-un experts.
Les spectateurs, venus en nombre pour l’occasion, ont tous été impressionnés par l’atmosphère particulière de cette compétition hors norme. Les costumes et équipements des archers, d’une grande beauté, ont également beaucoup étonné, notamment leurs imposants arcs de plus de deux mètres.
L’évènement aura également été marqué par la venue de personnalités prestigieuses, parmi lesquelles le vice-ministre de l’éducation japonais Monsieur Yoshitaka Sakurada, l’Ambassadeur du Japon en France Monsieur Yoichi Suzuki, ainsi que Monsieur Lambert, directeur du CROUS de Paris.
Ce matin il y a eu un reportage à la NHK sur la coupe du monde Kyudo avec un hommage à l’équipe française et le commentaire de la victoire japonaise » le Japon a bien sur gagné » qui m’a fait sourire.
Si le kyudo devient un sport réellement international le Japon risque de voir sa suprématie s’étioler comme pour le judo et le karaté.
On voit aussi que pour le kendo le Japon est réticent de le proposer en sport olympique.