Si les trains japonais sont réputés pour leur ponctualité, les gares pour leur propreté et les usagers japonais pour leur bonne conduite, sur ce dernier point, il existe des écarts malheureux. Quelques personnes qui utilisent les transports en commun touchent les parties intimes d’autres usagers ou se frottent à eux, avant de rejoindre leur lieu de travail.

« Attention ! Chikan ! » Drapeau de prévention, dans un quartier résidentiel de Nara. © Jean-François Heimburger
« Attention ! Chikan ! »
Drapeau de prévention, dans un quartier résidentiel de Nara.
© Jean-François Heimburger

En 2012, l’Agence nationale de police a relevé 4 250 cas d’atteinte sexuelle dans les trains de banlieue et les métros, dont plus de 300 avec violence. Ce chiffre ne reflète qu’une faible part de la réalité, nombre de victimes refusant de porter plainte. Selon un sondage mené sur internet en 2012, sur les 13,7 % des femmes (et hommes) déclarant avoir eu affaire à un pervers sexuel (chikan), 90 % n’ont pas signalé l’incident à la police. Le profil type du chikan est un homme d’une trentaine d’années, employé, qui sévit durant les heures de pointe sur sa ligne habituelle.

Les suspects arrêtés sont interrogés puis peuvent être placés en garde à vue durant quelques jours. Une solution amiable, telle le versement d’une somme d’argent, peut être trouvée avec la victime. S’agissant des atteintes sans violence, les chikan risquent une peine de travaux forcés ou une amende de 500 000 yens (3 500 euros) – les sanctions encourues étant plus importantes pour les agressions sexuelles. Mais il est à noter que certaines personnes sont accusées à tort, victimes du système japonais d’interrogatoires sous la contrainte. Une solution semble toutefois amorcée, avec la proposition d’enregistrement des différentes phases de l’instruction, qui devrait être soumise au Parlement l’année prochaine.

Distribution d’alarmes sonores anti-pervers

Toujours est-il que cette action malsaine serait apparue dans l’Archipel dans les années 1910, lorsque quelques usagers ont commencé à caresser les étudiantes qui empruntaient la ligne Yamanote, à Tôkyô. Pour lutter contre ce phénomène, il existe aujourd’hui des voitures dont l’accès est réservé aux femmes, de 7 heures 30 à 9 heures 30 le plus souvent. Durant cette période, le taux de remplissage peut facilement dépasser la capacité théorique maximale, créant une proximité dont profitent certains.

Suivant le conseil des policiers, certaines compagnies ferroviaires ont également mis en place un système de vidéosurveillance dans les voitures. Cette semaine, à la sortie de la station JR de Hikone, a par ailleurs été organisée une distribution d’alarmes de poche aux jeunes femmes, qui pourront déclencher un signal sonore en cas de danger.

Mais les chikan et autres pervers sexuels ne sévissent pas uniquement dans les trains. Dans plusieurs quartiers, des petits drapeaux sont plantés le long des rues piétonnes pour inviter les passantes à prendre garde aux hommes en embuscade, prêts à commettre une atteinte sexuelle ou à exposer leur nudité. Des associations, telles que « Obachan » (« Madames tatas »), réunissant des femmes âgées en moyenne de 63,5 ans, suggèrent aux jeunes étudiantes de se retourner fréquemment, dans les transports en commun comme dans la rue, la nuit, afin de décourager d’éventuels suiveurs malintentionnés.

Jean-François Heimburger – Zôsui

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35 Commentaires

  1. Le problème est le même dans la métro parisien. Ces chican sont une plaie pour les adolescentes. J’ai toujours préconisé un wagon réservé aux femmes. Bravo au Japon de l’avoir fait !
    J’aimerais en tant que française, que mon pays soit aussi civilisé…

  2. « J’ai toujours préconisé un wagon réservé aux femmes »

    Ca serait l’horreur !
    En quoi devrai je subir ça ?
    ëtre dans un wagon qu’avec des hommes non merci et le plaisir des yeux ?

  3. Et en quoi les femmes devraient subir le fait d’être atteintes dans leur intégrité physique et morale ? parce que ton plaisir à toi serait plus important que leur bien être et leur sécurité ?

    Tu n’as pas l’air homo, donc j’imagine que tu aurais du mal à supporter qu’une fois sur deux, quand tu prends le métro qu’un mec balèze vienne se frotter contre toi, te touche ou te suive…

    ps : je suis un mec aussi, n’imagine pas que seules des féministes « enragées » répondent à ce genre de commentaires sexistes parfaitement inutiles qui te font passer pour un crétin

  4. En tant que femme, en tant que personne ayant déjà subit un certains nombres d’agressions sexuelles, dans des contextes divers, et en tant que féministe assumée, je ne pense pas que des wagons réservés aux femmes soit une solution sur le long terme.
    Certes, c’est un fléau certains, mais ce n’est pas en « cachant » un problème qu’on le résout. Le problème vient de l’éducation en majeure partie, de la banalisation de ce genre de violence, et de la dédramatisation quasi systématique de ce problème.
    Comme pour le voile islamique censé protéger la femme de la concupiscence de son prochain. C’est une ségrégation qui ne dit pas son nom.
    Un programme d’éducation pour les enfants et adolescents, hommes et femmes, afin de savoir se montrer « civilisés » en toutes circonstances (et ne pas sauter sur tout ce qui bouge, et ce quelque soit la tenue), et savoir également dire non, fermement, sans honte ni culpabilité quand notre intégrité aussi bien physique que psychologique est remise question. Tel est, je pense, la solution la plus judicieuse, sur le moyen et long terme.

  5. Ha oui, faire l’education, rééduquer le peuple. Voila la solution, voila ou se trouve le bien, mais la rééducation n’est qu’une sorte de ceinture de chasteté imposée à la libido.
    Les voitures réservées au femmes ne sont pas la solution.
    Pourquoi pas des voitures réservées aux étrangers ( cela certains Japonais l’ont déjà demandé). Pourquoi pas des voitures réservées aux mères avec des bébés, les bébés ça hurle, ça sent la couche pleine.
    Comme d’habitude, il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas. On voit les consequences mais on ne voit pas ni les consequences cachées et surtout, on ne veut pas voir les vraies causes car dans de ces causes chacun est en partie responsable.
    La premiere cause reside dans la frustration et les sociétés s’emploient de plus en plus à jouer sur la frustration pour contrôler les gens et surtout celle des hommes.
    Quand dans une société la representation du sexe est omniprésente, par la publicité, les manga, les groupes de jeunes filles comme AKB, la mode feminine, l’obsession pour le jeunisme, etc, et que d’un autre coté ce désir naturel est constamment brimé et redirigé vers la consommation d’ersatz, il ne faut pas s’étonner de la réification de la femme qui devient un objet de consommation dont elle-même est souvent la victime consentante si ce n’est l’instigatrice.
    Si l’on s’en tient au discours féministe courant, la femme est une victime et l’homme une bête en rut, mais est-ce vrai? N’est-ce pas trop simpliste?

    La situation au Japon :

    60% des hommes entre 18 et 39 ans n’ont aucune petite amie, aucune amie.
    50% des femmes entre 18 et 39 ans n’ont aucun petit ami, aucun ami.
    Autre statistique, la moyenne de relation sexuelle au Japon est de 40 par an.

    donc la moitié des jeunes au plus fort de leur libido n’ont aucune relation avec l’autre sexe et pourtant 90% des Japonais veulent se marier.
    Mais comment trouver un conjoint quand si l’on demande à une jeune fille qu’elles sont les condition requises des exemples comme un salaire deux fois supérieur au sien est nécessaire.
    Ainsi la moitié des hommes abandonnent l’idée d’avoir une petite amie, il n’est même plus possible de penser au mariage qui si par miracle il arrive se retrouvera décevant.

    Le chikan n’est qu’une toute petite partie de la surface visible du problème au Japon. La répression ne fera que renforcer le problème ou le déplacer. Il faut s’attaquer au fondement de la société japonaise moderne qui a transformé l’homme et la femme en moyens de production tout en voulant conserver un cadre de relation homme femme archaïque.

    La relation homme femme au Japon c’est disneyland sadomaso.

    http://www.theguardian.com/commentisfree/2011/dec/27/japan-men-sexless-love

    http://adala-news.fr/2011/11/top-9-de-l’homme-ideal-pour-les-jeunes-japonaises/

    • Au vu de ton commentaire, j’aimerai comprendre la remarque sarcastique sur une éducation (ou une rééducation) des enfants et des adolescents, alors que tout le reste de ton argutie ne fait qu’entériner cette solution.
      Cette idée du mâle au salaire idéal de la femme japonaise est né d’un constructionnisme social qui ne peut être atténué voir éradiqué (à trèèèès long terme) que par une rééducation. Vu que l’égalité homme-femme au Japon est très loin d’être acquise, et plus encore dans le monde du travail, ce pragmatisme n’est en rien étonnant. Femme au foyer dans la majorité des cas à la naissance du premier enfant, le choix du parti est un parti sur le long terme vu qu’il sera le seul à subvenir au besoin de la famille. Tout ici est interdépendant et on entre ainsi dans un cercle vicieux. L’égalité juridique et sociale homme femme au Japon, pourrait bien en plus de cela, à terme, finir par réglé ce gros problème démographique qu’ils rencontrent actuellement.

      Et petite apparte :
      Merci de parler d’explication simpliste quand toi même tu te permets des résumés caricaturaux. Non le féminisme n’est pas femme victime et homme sauvage. Sans aller jusqu’à dire que c’est le contraire, le féminisme c’est également reconnaître que l’homme peut être une victime (notamment dans les cas très tabou de violence conjugales), et que les femmes peuvent être sauvages elles aussi. Merci de ne pas être aussi manichéen. Le féminisme n’est pas la Femme contre l’Homme, mais la Femme avec L’Homme.

      • Tu as lu un peu trop vite mon commentaire, totoro, nulle par je ne fais mention d’une rééducation nécessaire. Comme tu l’écris toi-même toute éducation et rééducation de la population est le signe d’un constructivisme social et remplacer un constructivisme par un autre, c’est remplacer un conditionnement par un autre et on passe d’une bien pensance à une autre.
        Ainsi on ne soigne pas une plaie en changeant la couleur du pansement.
        L’éducation des masses pour changer ses pulsions naturelles est toujours un échec car on ne fait que les réorienter et de fait on crée un déséquilibre que l’on tente de corriger par un autre déséquilibre. On voit très bien au Japon où a mené le constructivisme social, désir sexuel frustré et réorienté principalement vers la consommation, résultat : égocentrisme et narcissisme exacerbé, chute de la natalité et déclin économique.
        Il n’y a que par la compréhension individuelle que l’on décide et est responsable de ses choix

        Il serait intéressant de connaître le profil social économique de ceux qui profitent des transports en commun pour tripoter les femmes, il ne serait pas étonnant d’y trouver des hommes aux revenus modestes, seuls ou frustrés dans le couple ( nombres de femmes ne veulent plus de relations sexuelles après le premier enfant qui devient le seul centre d’intérêt de la mère, l’homme n’étant la que pour amener le salaire).

        Dans l’expression  » féminisme courant », courant est un adjectif important.

        • Les femmes semblent bien entretenir cette situation aussi: c’est elles en général qui éduquent leurs enfants. Les père étant la plupart du temps absents. La plupart des hommes au Japon ont été élevés principalement par leur mère qui leur a enseigné les coutumes.
          Les enfants ne voit que très rarement des gestes d’affections entre leur parents. C’est un conditionnement. Comment pourraient-ils apprendre autre chose?

          Ce que décrit deepslv est une triste réalité.

          Entretenir des conditions de travail dures maintient aussi la motivation des femmes à ne plus travailler dés le premier enfant, les épouses et les époux dépendent l’un de l’autre mais consomment séparément…ça fait marcher l’économie aussi.
          Que feraient beaucoup de ces couples s’ils devaient se retrouver plus souvent et plus longtemps…? Beaucoup ne sauraient probablement malheureusement pas quoi faire de ce temps.

  6. Mettons les choses au claire.
    Je confirme que j’ai bien lu ton commentaire, ni trop vite, ni en diagonal, ni de travers. Par contre, il semblerait que toi, deepslv, n’ai pas correctement lu le mien, ou alors, l’implicite te fait défaut.
    Non, tu ne dis pas qu’une rééducation est nécessaire. pas textuellement sur le papier. Mais tout ton commentaire, à ton corps défendant sans doute, ne fait qu’entériner ma solution, ajoute de l’eau à mon moulin. Ton argutie joue contre toi si tu préfères.
    Et c’est également le cas pour le commentaire de Saturne.

    Justement. On fait trop peu souvent le parallèle entre le racisme et le féminisme. Essayons pour une fois.
    Pendant des siècles, voire des millénaires même plutôt, il y a eu une aversion profonde de l’Etranger (encore malheureusement présente aujourd’hui, dans un sens plus large). Cela valait pour n’importe lequel. L’Etranger était le Barbare, comme en témoigne l’Antiquité grecque. Peu à peu l’Etranger s’est réduit à l’homme de couleur, vu qu’il est devenu établi que la société dite « civilisée » vivrait selon un monde imposé par l’Occident, un repère hétéro-normé blanc et masculin. Cette norme a été celle inculquée pendant des siècles et des siècles dans l’esprit des chères têtes blondes qu’étaient nos arrières et arrières etc grands parents. Du conditionnement pur et dur. Il n’y a qu’a voir l’histoire de la Venus Hottentote pour s’en rendre compte. Le noir est le chaînon manquant ! Regardez donc comme sa mâchoire prognathe est similaire à celle du singe ! Comment pouvez t on à l’époque, croire autre chose que cette suprématie blanche ?
    Mais il me semble que malgré tous ces siècles de conditionnement, on a pu, malgré tout, passer par dessus et il est aujourd’hui intégré, par la majeure partie des « Hommes blancs », que l’étranger n’est qu’un Homme comme les autres.
    Alors quoi ? Le féminisme serait un conditionnement différent ? Certainement pas. Mais comme il a fallu plusieurs siècle pour combattre ce fléau qu’est le racisme (et c’est pas fini), il en sera probablement de même pour le féminisme.
    L’écueil de votre vision est qu’elle se limite au court terme. Ce genre de combat ne sont pas l’affaire de quelques années, ou même dizaine d’années. Cette éducation dont je parle, il faut l’avoir agir sur plusieurs générations, afin que petit à petit, le conditionnement précédent s’efface.

    Un changement d’éducation pour que les femmes aient un meilleur accès au marché du travail, même après une grossesse, un changement d’infrastructure pour que cela soit possible (système de garde notamment). Cela permettra de soulager les hommes de la pression induite par le travail si pesant dans la société japonaise. Ce qui à terme et en se permettant un raccourci, permettra également de diminuer la proportion des mariages d’intérêts au profit des mariages d’amour, donc d’avoir plus de couples qui se plaisent et s’entendent, donc a fortiori une meilleure sexualité, donc moins de frustrations, et une hausse de natalité. En résumant grossièrement.

    • « Un changement d’éducation pour que les femmes aient un meilleur accès au marché du travail »
      Encore faut-il qu’elles en aient envie… (enfin il y en a quand-même quelques unes)

      Peut-etre que si les entreprises n’arrivent plus à payer les heures supp au Japon ça pourrait faire réagir ces femmes quand l’argent viendra à manquer et que leur apport salarial sera plus que nécessaire.

      « Cela permettra de soulager les hommes de la pression induite par le travail »
      Diminuer les heures supp pourrait permettre aux hommes de rentrer plus tôt à la maison.. mais pour faire quoi.. Les habitudes ne changent pas du jour au lendemain…

      Au fil du temps, dans plusieurs générations, les japonais pourraient probablement réaliser que il est normal dans un mariage de passer plus de temps ensemble, autant alors choisir de se marier avec qqun qu’on a envie de voir souvent. Que toutes les tâches se partagent, autant celles du ménage que le fait d’apporter un salaire au foyer pour en profiter ensemble.

      Et quand il faudra s’occuper de ses parents agés et beaux parents agés car pas assez d’argent pour les placer dans des maisons de repos (si il y a de la place) les femmes qui n’ont plus l’habitude de devoir accepter cette condition quand elles décident de se marier se dépècheront peut-etre alors de vouloir changer les choses.

      Une rééducation ? Ils apprendront probablement par eux-même

  7. Totoro, si tu le veux bien, je vais mettre moi aussi les choses au clair ( sans e à moins que tu ne veilles féminiser la grammaire française)

    Ton commentaire est un ramassis de clichés grotesques tiers-mondistes et féministes très primaires.

    Premièrement, tu ne fais aucune difference entre l’éducation ( qui est imposé de l’extérieur ) et la compréhension ( qui vient de soi-même).

    Deuxièmement, quand tu emplois des mots essaie de tenir des propos qui ne se contredisent pas, car je te signale que tu veux combattre le féminisme dans cette phrase « Alors quoi ? Le féminisme serait un conditionnement différent ? Certainement pas. Mais comme il a fallu plusieurs siècle pour combattre ce fléau qu’est le racisme (et c’est pas fini), il en sera probablement de même pour le féminisme. », dois-je mettre cela au compte de ton emportement passionné?

    Troisièmement, tu nous sors une diatribe de la civilisation de l’homme blanc raciste responsable de tous les maux de la terre et ensuite tu voudrais imposer l’égalitarisme homme/femme qui est aussi un produit de la civilisation occidentale à des peuples ayant une autre culture, dont le Japon.

    Quatrièmement, c’est quoi cette histoire de racisme envers les femmes? Pour qu’il y ait racisme, il faudrait déjà qu’il y ait une difference d’espèce entre les hommes et les femmes mais c’est vrai, de nos jours tout est prétexte à employer le mot racisme, racisme anti jeune, racisme anti vieux, racisme anti pauvre, etc, alors qu’il y a en fait une discrimination sexiste en ce qui concerne les femmes.

    L’inégalité entre l’homme et la femme est naturelle, un homme et une femme seront toujours différents à moins de créer des êtres génétiquement modifiés. Deux choses différentes seront toujours inégales mais c’est cette difference qui ne doit pas justifier les discriminations dans un sens comme dans l’autre. Après tout, les femmes sont des hommes comme les autres, non?

    • Je pense qu’elle a voulu écrire que le féminisme est un combat qui n’est pas prêt de s’achever.

      La Femme et l’Homme ne sont pas identiques; néanmoins, le Droit doit protéger aussi bien la première que le second.

      Les peuples non « occidentaux » n’ont pas « notre » culture, il est vrai.
      Néanmoins, le féminisme fait fi des frontières.
      Les Femmes, qu’on le veuille ou non, changent les sociétés (en Arabie saoudite, dès qu’elles obtiendront le permis de conduire, la culture arabe sera modifiée).

      Allez!, un peu de chiffres pour clore mon commentaire…
      Cf. Grands Dossiers des Sciences Humaines – Vers un Nouveau Monde, plus précisément l’article intitulé « La montée des valeurs féminines », dont l’encadré « Une guerre contre les femmes »:

      « Biologiquement, il naît environ 105 garçons pour 100 filles à la naissance.

      […]

      Inde […] 112 garçons pour 100 filles,

      […]

      121 garçons pour 100 en Chine.

      […]

      conséquences infiniment dommageables

      […]

      violence et […] commerce des femmes prédominent.

      […]

      le rapport de masculinité est un meilleur indicateur de violence et de criminalité que le revenu par habitant. »

      Donc, plus une société est féminisée, moins elle est violente.

  8. Un billet d’une exceptionnelle tenue. Mais ce que je redoutais arriva : des commentaires égrillards, beaufs, français somme toute. Ecrits par des hommes, n’en doutons pas. Car la femme, sur ces sujets scabreux, est plus que réservée. Laissez-moi vous livrer un témoignage qui ne va pas dans le sens du courant. Etant doté d’un physique très avantageux (Apollon aux yeux de braises) il m’arrive souvent d’être « serré » par des dames dans les rames du métro de Lille. Des jeunes, des vieilles et même des voilées. Mais là où le bât blesse, c’est que quand elles ont constaté mon altération, elles vont se plaindre au 1er agent de sécurité venu.
    Voici donc un témoignage de première qui, je l’espère, aura relevé le niveau du débat.

    • Français = beauf?
      Non, je ne pense pas.

      Et, ne vous en déplaise, le débat ne vous a pas attendu pour se relever.

  9. Y-a t-il une Modération sur ce site ? Le second degré, vous connaissez ? Le coup du préservatif, ça m’a fait très mal, mais pas longtemps. Il est dommage qu’après l’ EXCELLENT commentaire que vous commîtes sur le nouveau site classé de l’ Unesco, vous ayez mordu à un hameçon aussi grossier. Mais c’est grâce à ça que les gens se dévoilent et que le vernis craque. Le voussoiement n’est pas obligatoire mais je ne me souviens pas que nous ayons dîné ensemble.

    • « Y-a t-il une Modération sur ce site ? » Quoi? Qu’ouïs-je? L’on a osé s’attaquer à ma personne? Ô grand législateur, appelez donc la police!
      Egrillards, beaufs et même macho, j’assume complètement et je aurais laissé passer si tu n’avais rajouté  » français somme toute », ce petit mépris snobinard du sourire pincé quand on rappelle que le français nous donné, Rabelais, Celine ainsi qu’Audiard et Desproges.
      Pour qu’il y ait un second degré à ton billet il eut fallu qu’il y ait un premier car un humour de ce niveau là se manie avec les même pincettes utilisées pour ramasser les étrons sur le pavé frais du matin.
      Quant au dîner, j’attends ta carte d’invitation, et pour le tutoiement,  » je dis tu à tous les gens que j’aime bien et toi, tu commences à me plaire ».

      Sans rancune aucune, seulement pour le plaisir de ferrailler avec des mots, français somme toute.

  10. Bonjour à tous.

    Concernant la modération du site, elle se fait de manière automatique. Je m’explique, un utilisateur ayant déjà eu un commentaire validé voit ses prochaines interventions validées automatiquement car nous faisons confiance à nos lecteurs et pensons qu’ils peuvent débattre de manière correcte.

    Cependant nous regardons les commentaires régulièrement et n’hésiterons pas à supprimer ce qui doit l’être.

    Je vous invite donc à ne pas tomber dans l’insulte ou la provocation afin que nous puissions conserver ce système. D’autant plus que souvent les commentaires sont souvent très intéressants et complètent les articles, il serait dommage qu’un admin soit derrière les utilisateurs pour contrôler ce qui se dit.

    Sur ce, je vous laisse ferrailler et j’espère ne plus avoir à intervenir concernant les commentaires car je serais alors dans l’obligation d’être plus sévère.

    Cordialement

  11. Il est bon parfois qu’un matassin agite ses grelots dans un forum qui se mord la queue. Ce que j’essaye de faire, à ma façon. J’incorpore délicatement de la crème fraîche à du mascarpone pour le dulcifier. J’ai bien compris dans les derniers commentaires que nous ne déambulions pas dans les salons de Melle de Lespinasse. Un qui fut sucré tentait d’accréditer le fait que j’étais le fils d’Onan et d’une éprouvette. Vous voyez le registre. Je conseille aux sus-dits de se décoincer, non pas en allant consulter un proctologue, mais en navigant sur les sites internautes du Nouvel-Observateur ou du Monde.fr. Je sais qu’ils en ont le niveau et qu’ils apprécieront. Je leur déconseille formellement le site de Philosophies-Magazine. Les chroniques tout en effleurement de Raphaël Enthoven, les remarques allusives et le non-dit d’Alexandre Lacroix, non, vous allez perdre pied. Pour en revenir au sujet qui nous occupe, Monsieur Heimburger, je me souviens de Georges Simenon avouant qu’il ne pouvait rester plus dix minutes dans un tram bondé car il était atteint de priapisme. Est-ce de sa faute ? Il y a aussi toutes ces femmes qui n’aiment pas les hommes, qui détestent le contact physique. Il faudra que je relise le livre de Marcela Jacub  » Tous des violeurs ? ».
    S’ils se referment au matin
    les volubilis
    c’est par haine des hommes ! Chiyo-ni
    Cet haïku mérite d’être approfondi. Ecrit par une nonne, les volubilis en question seraient bien des femmes, et l’homme en question non pas le genre humain mais l’homme sexué.
    Bien à vous Monsieur Heimburger.

    • Mic, vous croyez-vous supérieur à nous autres commentatrices et commentateurs?

      Pensez-vous que nous ne consultons pas les sites de quotidiens et hebdomadaires nationaux et internationaux?

      deepslv vous aurait-il énervé à ce point?

  12. Difficile d’apporter un commentaire quelque peu réflexif s’il ne va pas dans le sens de la vague . Personne ici sous cet article n ‘a commenté l ‘incroyable comportement policier , suspicieux et tendu qui se manifeste et qui étonne un étranger à la contrée , ce que montrait , me semble t-il l ‘article . Son comment et son pourquoi dans un contexte de valeurs différentes et une histoire . J’ai été ahurie d’apprendre que dans les rues des drapeaux rappelaient , aux femmes je crois , toujours elles , le danger d’agression qui les menaçait ou que des consignes étaient données aux plus jeunes. Il y a là un phénomène à étudier . Des différences culturelles passées sous silence . peut on comparer ce qui ne repose pas sur les mêmes valeurs ?
    Mais le sexe fait beaucoup causer et là dessus aussi on peut s’interroger ?

  13. On trouve sur internet des vidéos japonaises tournées dans des trains bondés. On y voit des hommes faisant subir à des femmes bien plus que de simples attouchements. Et ceci dans l’indifférence générale. Je me suis toujours demandé si ces films étaient tournés dans des conditions réels ou s’il ne s’agissait que de pornos utilisant les fantasmes des Japonais pervers et voyageurs. Quand je vois une affichette comme celle illustrant l’article, j’en ai froid dans le dos.
    Pouvez-vous éclairer ma lanterne à ce sujet ?

    • Si vous n ‘avez pas, Telly compris ce que mic écrit , vous avez du comprendre ce que je disais , à savoir la quasi indifférence que je remarquais des commentateurs au sujet des comportements et de l ‘orchestration bizarre d’une défensive à fond sexuel dont on peut se demander ce qu ‘elle recouvre . La question reste posée de cette galvanisation . Les Japonais sont ils donc plus pervers que les Français et tant que ça pour provoquer une réaction collective pareille ? !
      L ‘indifférence générale des témoins d’une agression quelconque , elle , n ‘est pas propre à un pays ; J ‘ai plusieurs fois été témoin d’agressions verbales envers une personne et me suis trouvée seule à réagir en me levant et en m ‘adressant à l ‘agresseur .
      mic évoquait le problème à l ‘envers : les femmes abusant des hommes . C ‘est intéressant . Ca fait réfléchir . Il y a beaucoup de sujets en un évoqué .

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