La chercheuse Haruko Obokata est au coeur d’un scandale scientifique depuis plusieurs mois maintenant. Le scandale porte sur le résultat d’une étude prouvant l’exsistence des cellules STAP.

Yoshiki Sasai (© National Institutes of Health)
Yoshiki Sasai (© National Institutes of Health)

Ce mardi 5 août, un superviseur d’Obokata et co-auteur de l’étude a été retrouvé pendu. Yoshiki Sasai, 52 ans, était également le directeur adjoint du département de biologie de l’institut Riken.

En juin, des fortes sanctions avaient été appelées contre Obokata et ses superviseurs impliqués dans le scandale. Un officiel a déclaré à propos du  directeur adjoint : « même s’il venait travailler, il semblait stressé psychologiquement ».

Le corps de l’homme a été trouvé vers 9h dans les bâtiments de l’institut Riken à Kōbe. Sasai s’est suicidé en se pendant avec une corde à une rampe d’escalier. Il a été transporté à l’hôpital de la ville où il a été déclaré mort à 11h03 après que les médecins aient tenté de le réanimer.

D’après la police de Hyōgo, une note concernant son geste aurait été retrouvée.

Ryoji Noyori, directeur de Riken a dit « ressentir le plus grand regret pour la perte d’un chercheur difficile à remplacer dans communauté scientifique mondiale ».

Pierre-Etienne De Lazzer – sources : The Japan Times, The Asahi Shimbun, The Japan News, Mainichi

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