Le gouvernement japonais vient de proposer de fournir un médicament, développé par une société nippone mais non approuvé, pouvant aider les personnes infectées par le virus tropical d’Ebola.
Plus de 80 % des victimes de ce virus meurent de fièvre hémorragique. L’infection se fait par contact direct voire indirect ou par piqûre, en sachant que presque tous les liquides (sang, urine, salive) du malade sont virulents.
Bien que le seul moyen de traitement semble être pour l’instant la quarantaine, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a autorisé l’utilisation de médicaments non approuvés pour la vente afin de traiter les patients. Un tel remède, développé par une firme américaine, semble d’ailleurs avoir été efficace dans le traitement de deux Américains.
Les scientifiques japonais semblent réputés pour la qualité de certains de leurs traitements médicaux. Contre le virus du Nil, proche du filovirus d’Ebola, les vaccins les plus efficaces dans la prévention à grande échelle semblent être ceux de Taïwan et du Japon. Il n’existe cependant aucun vaccin contre le virus d’Ebola aujourd’hui, quoique le revêtement de la membrane soit porteur d’espoir.
Selon le dernier bilan de l’OMS, l’épidémie d’Ebola en cours a fait plus de 1 400 morts. Rappelons que ces propagations rapides, dont la première a éclaté au Soudan en juillet 1976, existent uniquement en Afrique, surtout à cause des soins prodigués aux malades et de la toilette funéraire. Le risque d’une épidémie liée à ce virus dans les pays développés semble extrêmement faible.