Ces dernières années au Japon, de nombreux articles de journaux ont mentionné que l’engouement pour l’apprentissage du japonais à l’étranger déclinait face à l’influence de la Corée et de la Chine qui assurent le développement de leur langue.
Jusqu’à présent la diffusion de la langue japonaise à l’étranger était encadré par la Fondation du Japon via différentes initiatives. À la suite de cela, elle a voulu développer la culture japonaise au sens large. Ainsi, prenant conscience des politiques chinoise et coréenne, le gouvernement japonais et le secteur privé ont commencé à faire progresser la diffusion de langue japonaise comme jamais auparavant, notamment par le biais de la société Cool Japan Foundation qui a investi d’énormes sommes d’argent dans les différentes campagnes.
Cette situation se reflète également dans les matériels pédagogiques que les apprenants en japonais utilisent. Ces manuels à usage des japonisants sont multiples et variés et l’offre ne cesse se diversifier. Par exemple, le rayon langue de la librairie japonaise Junkudo Paris est composé à 70% de livres pour les étudiants en japonais et régulièrement de nouveaux ouvrages sont mis à leur disposition.
Dans certaines universités françaises où l’on dispense des cours de japonais, on utilise comme matériels de référence:
Il y existe également la série des Minna no Nihongo qui va du niveau débutant à celui d’intermédiaire et elle est traduite en plusieurs langues dont le français, l’espagnol, l’anglais ou le chinois. Outre, les explications, ces manuels contiennent de nombreuses phrases exemples, des exercices pour les kanji (caractères chinois) et la grammaire mais également des CD pour la compréhension orale.
En plus ce ces méthodes, les apprenants passionnés peuvent s’équiper de dictionnaires, de livres sur les homonymes, de recueils d’exercices du JLPT classés par niveaux, d’explications pour comprendre les différents niveaux de langue, des cartes pour mémoriser les kanji et des livres utilisant les furigana pour renforcer la compréhension. Devant tant de choix, il n’est pas toujours facile de si retrouver, la meilleure solution reste donc d’en parler et de demander conseil dans une librairie spécialisée telle que Junku à Paris.
Selon les dernières statistiques, les japonisants français ne sont pas dans le top dix mondial, cependant face à l’engouement des Français pour le Japon, il est possible de les voir entrer au classement dans un futur proche.
Pour les débutants, le Manekineko niveau 1 aux éditions Ellipse est pas mal aussi. Par contre, il n’y a pas les corrections dans le livre mais vous pouvez les trouver ici : http://www.editions-ellipses.fr/PDF/9782729832377_accompagnement.pdf
Et il est essentiel de connaître ses hiraganas et katakanas avant de commencer.
Et n’oublions pas le classique Kanji to Kana !
Bonjour
quels sont les pays où les japonisants sont dans le top ten mondial?(l’Australie sans doute)
pour ma part a la fac nous avons utilise le mina no nihongo j ai jamais compare avec d autres mais je le trouve vieilllot et le classique kanji to kana
Pour avoir suivi Minna no nihongo 2 et Japanese for busy people 2 je confirme : Minna fait vieillot (« j’ai l’intention de m’initier à cette chose qu’on appelle l’internet »). J’ai l’impression que JBP, s’il est moins pointu grammaticalement, présente également plus volontiers des idiomes de la vie de tous les jours
Question intéressante de saturne. Quel est le Top dix mondial?
Je me demandais si cet article était sponsorisé par Junku. Au vu de la discrète vignette au bas de l’article, il l’est…
Plutôt que d’investir dans un peu pratique dictionnaire papier ou des flashcards dont on révise toujours les 10 mêmes, on peut avantageusement se tourner vers les gratuits wwwjdic (et ses alternatives desktop) et anki
J’ai testé le Minna no nihongo et je l’ai trouvé assez austère. Pourtant il a une très bonne réputation de sérieux.
oui efficace mais pas sexy lol
puis ca date des eighties quoi