Hiroshima est l’une des destinations touristiques les plus appréciées au Japon, la cinquième selon un célèbre site de voyage américain. Mais ce que nous savons sur Hiroshima repose sur ce qui nous a été enseigné en classe, à savoir qu’il y a 69 ans, Hiroshima fut bombardée par la première arme atomique.
Aujourd’hui, du bombardement il ne reste que le site appelé «Dôme de Genbaku» qui se situait presque à la verticale de l’explosion. Ce site a été parmi les premiers à être enregistré au Japon en tant que patrimoine mondial en 1996.
De nombreux japonais, mais également beaucoup de touristes venant du monde entier, viennent et y prient pour la paix. Tous les ans, le 6 août à 08h46, une minute de silence est offerte aux âmes des victimes de la bombe atomique.
Dans la soirée, vous aurez le plaisir d’observer le magnifique spectacle des lanternes flottantes sur la rivière Otagawa.
Le second site à être classé patrimoine mondial est le «Sanctuaire d’Itsukushima» célèbre pour son «Torii flottant». Le Torii, qui signifie littéralement «là où sont les oiseaux», est une porte marquant l’entrée d’un sanctuaire. Construit en 593, il y a donc environ 1400 ans, il doit sa forme actuelle à l’un des fameux grands ministres du Japon, Taira no Kiyomori.
Une ancienne superstition dit que le Kami (divinité du shintô) qui vit dans ce sanctuaire serait responsable de nombreuses ruptures de couple. Fort heureusement, il ne s’agit que d’une superstition car il y a de nombreuses visites tous les jours mais peu de séparations dues à cette divinité. N’hésitez donc pas à venir le visiter.
En ce qui concerne la nourriture, Hiroshima n’est pas en reste quant à sa qualité. Sa spécialité est l’Okonomiyaki, qui est un plat japonais composé d’une pâte accueillant un nombre d’ingrédients très variables découpés en petits morceaux, le tout étant cuit sur une plaque chauffante. Celle de Hiroshima est composée de viande ou de fruits de mer, de légumes et de nouilles frites. Vous pouvez manger une variante à Ôsaka et les deux villes se disputent la suprématie sur la recette.
«Je suis né à Ôsaka, mais je préfère celle de Hiroshima. C’est une recette qui peut être préparée à moindre frais. Après la catastrophe de la bombe atomique, j’ai entendu dire qu’une personne en cuisinait et en vendait dans une cabane métallique dans la zone détruite. Les Okonomiyaki rendent les habitants d’Hiroshima assez forts pour qu’ils puissent se relever. Donc, je pense que l’Okonomiyaki est le troisième patrimoine mondial de Hiroshima» raconte un de nos correspondants japonais.
Peut-être qu’un jour nous verrons des spécialités culinaires inscrites au patrimoine mondial, mais en attendant vous pouvez toujours avoir le plaisir d’y goûter !
Le 16/11/2010 le repas gastronomique français est inscrit au patrimoine mondial de l’ UNESCO. Bien le bonjour à ceux qui crèvent la dalle.
« Construit en 593, il y a donc environ 1400 ans, » la date de construction exacte n’est pas connue et comme toute l’histoire du Japon de cette période relève plutôt de la légende.
Et moi j’adore les okonomiyaki!
Vivement que je puisse comparer ceux de Hiroshima et ceux d’Osaka.
Quel mic mac ces coms , je comprends rien ; la légende sous la dalle , on le sait, ça aussi . je mangerais bien de ce plat présenté en photos , qui renforce ! Sur Hiroshima , j ‘ai une histoire . un touriste japonais dans le TER de Manosque -Marseille . Manosque où il descendait ainsi que toutes ses compagnes de compartiment . il nousavait filmées . » Je peux ? – Oui » Et la conversation s’était engagée. » D ‘où êtes vous ? – Hiroshima » . Là , un silence de plomb . Il ajoute : » Vous connaissez ? » et il nous montre la vue du building où il habitait . Je lus une enseigne . Lumineuse . Ce devait être le lieu d’un mémorial . C ‘était écrit tout en haut . il l ‘ignorait . Quelle gêne ! Quand il descendit , trois bonnes soeurs l ‘attendaient sur le quai .
Harumonika san !!