Un séisme de magnitude 6,7, selon l’Agence météorologique du Japon, a secoué une partie du Japon, samedi 22 novembre, dans la nuit. L’épicentre a été localisé dans la préfecture de Nagano, située au centre de l’île principale de Honshû. La première secousse a été suivie de nombreuses répliques.
Le Japon est situé sur une zone tectonique très active. Ce pays montagneux (70 %) se situe plus particulièrement à la jonction de quatre plaques : d’Okhotsk au nord, philippine au sud, eurasienne à l’ouest et pacifique à l’est – cette dernière se déplaçant de 8 centimètres par an. Le mouvement permanent de ces plaques entraîne les drames que l’on connaît. Cependant, sur l’archipel, les tremblements de terre sont quasi quotidiens, mais pas toujours violents.
De nombreuses personnes, coincées dans les décombres, ont pu être secourues grâce à l’intervention de la police et des pompiers. Dans la préfecture de Nagano, fin novembre, le bilan faisait état de 41 blessés, dont 7 graves. En ce qui concerne les dégâts matériels, on a déploré plus d’une trentaine d’habitations effondrées et quelque 1 600 habitations ont dans un premier temps été privées d’électricité. Certains axes routiers et ferroviaires ont par ailleurs été endommagés.
Dans la ville de Hakuba, station de ski particulièrement touchée, plus de 200 personnes se sont inscrites en tant que bénévoles pour participer à la reconstruction, dégager les décombres et reloger les familles avant l’arrivée du grand froid.