Le nombre d’étrangers à avoir demandé le statut de réfugié au Japon a dépassé les 4 500, un record depuis l’instauration de ce statut dans le pays.
Ces dernières années, le nombre de demandes a augmenté mais le taux d’acceptation a, quant à lui, diminué. Alors qu’en 2008, le Japon avait accepté 57 réfugiés, en 2013, seulement 6 l’ont été. Cependant, le gouvernement avait, en parallèle, accordé 151 permissions spéciales de résidence au Japon pour des « raisons humanitaires ».
Cette année, dans la période de janvier à novembre, le nombre de demandeurs d’asile a atteint les 4 500. Cela représente une forte hausse par rapport à l’année précédente avec un chiffre établi à 3 260 pour l’ensemble de l’année 2013. C’est d’ailleurs, d’après le ministère de la Justice, le chiffre le plus élevé depuis 1982, année où le Japon a commencé à accorder l’asile.
Le Japon est souvent critiqué pour être relativement fermé au monde et surtout, par les organisations humanitaires, pour son faible accueil de réfugiés comparé aux pays occidentaux. On critique aussi le processus de sélection qui est long et difficile car les demandeurs n’ont pas une vie stable et sont marginalisés. Le statut de réfugié donne l’occasion à ces étrangers de travailler au Japon légalement ainsi que d’avoir des aides sociales. De plus, ils peuvent amener des membres de leur famille. Mais au cours du long processus de certification, ils n’ont droit à rien et subissent des discriminations importantes.