C’est lors d’une convention, dimanche 1er mars à Tôkyô, que le Parti Démocrate du Japon (PDJ) a déclaré qu’il s’opposerait ferment à la politique menée par le Parti Libéral Démocrate (PLD) au pouvoir.
Le PDJ s’est depuis sa création imposé comme l’un des principaux partis d’opposition au PLD mené actuellement par Shinzô Abe. Cependant le PDJ, suite à sa défaite lors des élections à la Chambre Basse en décembre dernier, s’est fait de plus en plus discret. C’est lors d’une convention qui s’est tenue à Tôkyô dimanche 1er mars que le parti de centre-gauche japonais a tenté de se remobiliser en tant qu’alternative à la politique du Parti Libéral Démocrate.
Le PDJ dont Katsuya Okada est à la tête aujourd’hui, a tout d’abord déclaré son opposition ferme à la politique de sécurité menée par le PLD. Le parti veut maintenir la position militaire que le Japon a adoptée jusqu’à présent, c’est-à-dire en accord avec la Constitution et donc principalement orienté sur la défense du territoire japonais. Le PLD a souligné le « danger » de la volonté de l’administration Abe à vouloir donner un rôle plus important aux Forces japonaises d’autodéfense à l’étranger.
Enfin le Parti Démocrate du Japon a critiqué les « Abenomics », le programme économique de Shinzô Abe, en déclarant qu’il renforçait les inégalités au Japon. Le PDJ, suite à sa cuisante défaite en décembre, souhaite revenir sur le devant la scène pour les prochaines élections qui auront lieu en été 2016. La question est de savoir maintenant si le parti pourra mettre en place un programme qui séduira les électeurs qui pensent, pour beaucoup, que le Parti Libéral Démocrate n’a aucun adversaire politique crédible.