Durant la conférence d’examen du Traité de Non-Prolifération (TNP) qui se tient actuellement à New York, les conflits historiques sino-japonais se sont invités.

Le Genbaku Dome d'Hiroshima est l'un des seuls bâtiments à avoir résisté à l'explosion. Il est maintenant un symbole de paix. (© SElefant)
Le Genbaku Dome d’Hiroshima est l’un des seuls bâtiments à avoir résisté à l’explosion. Il est maintenant un symbole de paix. (© SElefant)

En effet, la délégation japonaise a souhaité intégrer au traité une commémoration des bombardement d’Hiroshima et Nagasaki, symboles de la violence des bombes atomiques. Elle a aussi demandé aux dirigeants de visiter ces deux villes lors du sommet du G7 prévu en 2016 et qui sera organisé au Japon.

Cependant, cette demande à fait face au refus de l’ambassadeur de la délégation chinoise, Fu Cong, déclarant qu’il y avait des « raisons historiques » au bombardement des deux villes. Il a aussi ajouté qu’en mettant l’accent sur la souffrance causé par les bombardements, le gouvernement japonais essayait « de faire passer le Japon pour une victime de la Seconde guerre mondiale, plutôt qu’un agresseur ».

Un problème historique

En effet, les exactions commises l’armée impériale japonaise durant l’invasion de l’Asie restent une sujet problématique pour la diplomatie japonaise auprès de ses voisins, en particulier la Chine. Il est vrai que le Japon n’a jamais formellement présenté ses excuses à propos de la colonisation, des femmes de réconfort ou du massacre de Nankin en 1937. L’année dernière, un haut dirigeant de la NHK, Naoki Hyakuta, avait même déclaré à la télévision que le massacre n’avait « jamais existé ».

Avec une monté du nationalisme des deux cotés de la mer de Chine, le ton monte et des relations saines entre Pékin et Tôkyô ne sont pas à l’ordre du jour.

Valentin Maricourt – sources : Al Jazeera America, The Diplomat

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