Tokyo Electric Power Co., ou plus communément appelé Tepco, demande aux agences du nucléaire étrangères d’examiner la sécurité des installations de Kashiwazaki-Kariwa pour un redémarrage de la centrale.
La centrale de Kashiwazaki-Kariwa, qui se trouve dans la ville de Kashiwazaki, préfecture de Niigata, à 220 km au nord de Tôkyô, est à l’arrêt depuis la catastrophe de 2011. Elle est considérée comme la centrale la plus puissante du monde. Pour Tepco, cette centrale est leur meilleure chance de revenir dans la production d’énergie nucléaire.
Tepco cherche à relancer deux des sept réacteurs de la centrale. D’ailleurs, la compagnie prévoit de dépenser au moins 270 milliards pour la centrale et sa sécurité cependant, la somme n’est que secondaire. Ce qui est le plus important pour l’opérateur est le redémarrage donc l’accord de l’agence internationale de l’énergie atomique et de l’autorité de régulation nucléaire qui a visité plusieurs fois la centrale depuis 2013 mais n’a encore donné aucun avis favorable.
Tepco cherche aussi l’approbation de pays étrangers car elle a perdu la confiance de tous. L’agence internationale de l’énergie atomique a commencé son évolution mardi et pour 11 jours, et fera le rapport de ses conclusions à l’autorité de régulation nucléaire qui aura le dernier mot sur la sécurité de l’usine. Un redémarrage nécessite également l’accord du gouvernement local ce qui n’est pas une mince affaire aux vues des critiques sévères du gouverneur.
Cette affaire est toujours en cours et même si l’approbation semble difficile, elle n’est pas à exclure suite aux redémarrage de réacteurs dans le sud du pays.