Après l’arrondissement de Shibuya, devenu en mars la première municipalité du Japon à reconnaître les unions entre individus du même sexe, l’arrondissement de Setagaya, le plus peuplé de ceux qui forment la métropole de Tôkyô, a décidé dès le mois de novembre d’émettre des certificats portant sur la reconnaissance formelle de telles unions.

Défilé de la Gay Pride à Tokyo au Japon, août 2006 (© Kenji-Baptiste OIKAWA)
Défilé de la Gay Pride à Tokyo au Japon, août 2006 (© Kenji-Baptiste OIKAWA)

Ces documents pourront être émis aux couples homosexuels âgés de plus de 20 ans, la majorité au Japon, et dont l’un des partenaires au moins réside au sein de l’arrondissement ou a l’intention de s’y installer.
Ces certificats qui n’auront cependant aucune existence légale, devraient cependant permettre aux couples habitant à Setagaya de diminuer les discriminations auxquelles ils font face dans certains services publics comme les hôpitaux où lorsqu’ils décident d’emménager ensemble.
Malgré une opinion publique de plus en plus favorable, la loi japonaise continue de ne pas reconnaître le mariage homosexuel. Ses détracteurs se fondent notamment sur l’article 24 de la Constitution qui définie le mariage comme « fondé uniquement sur le consentement mutuel des deux époux, et […], sur la base de l’égalité de droits du mari et de la femme » pour l’en empêcher.
Le maire de l’arrondissement depuis 2011, Nobuto Hosaka, membre du Parti social-démocrate, est notamment connu pour son engagement en faveur des droits des minorités sexuelles.

 Guillaume Autere – source : Japan Times

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