Samedi dernier, pendant une conférence Japon-Afrique, le Premier ministre Shinzô Abe a déclaré que le Japon allait désormais, d’ici le prochain sommet qui aura lieu en 2016, se concentrer sur l’amélioration des conditions de santé en Afrique et sur un moyen d’y freiner l’extrémisme.
Dans le cadre d’une réunion des dirigeants africains et d’officiels à New York, Shinzô Abe a déclaré que la Conférence Internationale de Tôkyô 2016 sur le développement des pays africains sera l’occasion pour le pays de montrer sa contribution à la restructuration du système de santé en Afrique et dans son combat contre le terrorisme, notamment la lutte contre les extrémistes de Boko Haram.
En effet, depuis le dernier sommet à Yokohama en 2013, les défis tels que le virus Ebola, l’expansion du terrorisme et la baisse des prix des matières premières menaçaient le fondement économique de l’Afrique ainsi que sa stabilité et sa paix.
Le Premier ministre a aussi réussi à rallier le soutien de l’Afrique pour que le Japon devienne un membre non permanent du conseil de sécurité de l’ONU l’année prochaine. Il cherche également une étroite coopération avec les pays africains pour la réforme du conseil des 15 membres afin de mieux représenter la communauté internationale.
Dans un communiqué de presse, le Premier ministre a de plus souligné que les lois controversées sur la sécurité adoptées le 18 septembre, seraient aussi un moyen pour le Japon de contribuer davantage à la paix et à la stabilité de la région Asie-pacifique et du reste du monde. Le président du Kenya, Uhuru Kenyata, qui a pu rencontrer Shinzô Abe a également exprimé son soutien à ces lois.