Suite aux essais nucléaire et balistique de la Corée du Nord le 6 janvier et 7 février, les Ministres des Affaires étrangères japonais et australien se sont rencontrés afin d’alerter l’ONU.

Fumio Kishida lors de sa conférence de presse sur les missiles nord-coréens (© MOFA Japan)
Fumio Kishida lors de sa conférence de presse sur les missiles nord-coréens (© MOFA Japan)

Lundi 15 février à Tôkyô, le Ministre des Affaires étrangères japonais Fumio Kishida et son homologue australien Julie Bishop se sont rencontrés afin d’adopter une position ferme face aux essais nucléaire et balistique de la Corée du Nord. L’Australie, à travers sa Ministre, a affirmé son soutien au Japon et a déclaré : « Nous prenons position avec le Japon et la communauté internationale afin de condamner le régime nord-coréen pour son attitude provocatrice, déstabilisante et dangereuse ».

L’un des sujets forts de cette rencontre a été la non-prolifération et le désarmement d’armes nucléaires. En effet l’Australie et le Japon sont le fer de lance d’une coalition d’États qui vise à réduire voire faire disparaître les armes nucléaires, bien que les deux pays comptent sur le parapluie nucléaire américain pour se protéger.

L’autre point important de la réunion est un éventuel partenariat entre Tôkyô et Canberra pour la construction de sous-marins pour la flotte australienne. Selon Fumio Kishida cela est important d’un « point de vue stratégique ».

Cette opposition affichée par le Japon ne plait pas du tout au gouvernement nord-coréen. La Corée du Nord s’était engagée en 2014 à mettre en place un comité chargé d’enquêter sur la disparition de citoyens japonais kidnappés par des agents nord-coréens durant les années 70 à 80. Cependant suite aux sanctions demandées par le Japon, le gouvernement de Kim Jong-un a décidé de dissoudre ce comité en guise de représailles. Une décision prévisible selon Tôkyô, qui ne perd cependant pas espoir sur ce dossier.

Daï Kaho – sources : The Japan Times, The Asahi Shimbum

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