Après les États-Unis, c’est au tour du Japon d’interdire le smartphone Galaxy Note 7 de la célèbre marque coréenne Samsung à bord de ses avions.
Pour rappel, certaines personnes ont vu leur téléphone exploser après que la batterie en charge ait trop chauffé, provocant parfois des brulures chez l’utilisateur. Samsung a alors stoppé la commercialisation du Galaxy Note 7 et procédé, en septembre dernier, au rappel de plus de 2,5 millions de modèles déjà vendus à travers le monde.
Mais face au nombre croissant d’incidents, se sont d’abord les États-Unis qui ont interdit la présence du smartphone dans leurs avions le 15 octobre, suivis par d’autres pays tels que l’Inde, la Chine et le Japon. À la demande du gouvernement japonais, les compagnies aériennes ont fait interdire l’appareil autant en bagage à main qu’en bagage enregistré (et cela même si la batterie a été enlevée) sur vols intérieurs comme extérieurs.
Le Japon ne commercialisant pas le Samsung Galaxy Note 7, l’impact d’une telle mesure ne devrait pas être trop important dans le pays. Cependant, les compagnies aériennes japonaises ont déjà commencé à avertir les passagers sur leurs sites internet et dans les zones d’enregistrement, en suivant les instructions du Ministère des Transports.
Le géant coréen estimerait ses pertes à plus de 5 milliards de dollars rien qu’avec le rappel des appareils, sachant qu’au total elles pourraient bien grimper jusqu’à 15 milliards.